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M'chedallah - Les routes en dégradation avancée

Ces entreprises qui bâclent le travail et s’en vont…

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La majorité des pistes desservant villages et agglomérations de la daïra de M’chedallah réhabilitées il y a moins de cinq ans sont dans un piteux état. C’est le cas notamment à Tamourth Ouzemour, une agglomération à forte concentration démographique, desservie par deux pistes à partir du chef-lieu de commune de M’chedalah et qui aboutissent à Ath Lembarek, 3 km plus loin. Les deux pistes affichent des dégradations avancées et qui ne tarderont pas à reprendre leur état primitif de pistes traditionnelles si une opération de restauration en urgence n’est pas déclenchée.

Le même état est aussi constaté au niveau de deux autres pistes qui relient les villages Ath Oualvane et Iwakuren, lesquelles sont parsemées de nids-de-poule, crevasses et autres traversées d’ouvrages souterrains après leur revêtement. Le long des deux pistes, il a été procédé à la réalisation de réseaux d’assainissement de l’AEP et gaz naturel mais l’obligatoire remise en l’état n’a pas été exécutée. À Ath Mansour c’est surtout le bâclage des travaux de restauration du CW12 qui relie Beni Mansour à la RN5, à la sortie est du chef-lieu de commune que les riverains ne cessent de dénoncer.

À Aghbalou, c’est la route secondaire qui relie le chef-lieu de commune Takerboust via Vouaklane à la RN15, à proximité de Tiksiridene qui est complètement délabrée et défoncée par le passage des mêmes ouvrages souterrains, ajoutés aux raccordements individuels, le tout aggravé par une circulation intense en majorité des véhicules de transport de matériaux de gros tonnage qui l’empruntent depuis la fermeture de la RN15, suite à un affaissement qui s’est produit sur un tronçon à la sortie nord de Selloum.

L’autre piste récemment revêtue mais aussi fortement dégradée est celle qui relie Chokrane dans la même commune au chef-lieu de commune d’Aghbalou, via Tinikichine. Une piste stratégique qui constitue un raccourci d’à peine 4 km en plus de désenclaver d’importantes surfaces agricoles et plusieurs habitations éparses. Cette piste réalisée sans l’obligatoire ouvrage de drainage des eaux, ajouté à la mince couche du revêtement ne tarderait pas aussi à revenir à son état primitif est à devenir impraticable. En somme, la plupart des pistes desservant diverses localités de la daïra de M’Chedallah sont dans un état dégradé et demandent en urgence l’inscription de projets pour leur réhabilitation.

Oulaid Soualah