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M'CHEDALLAH - La réglementation des chargements ignorée : Ces transporteurs danger public

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Les transporteurs publics de matériaux de construction font fi de la réglementation en matière de chargement et mettent les usagers des grands axes routiers en danger.

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Il s’agit notamment de ceux qui assurent le transport d’agrégats entre les carrières d’agrégats d’Ath Mansour et Ahnif dans toutes les directions mais avec une présence plus accrue sur la RN30 entre M’chedallah et Iboudraren via le col de Tizi N’kouilal et la RN15 entre Chorfa et Abi Youcef via le col de Tirourda.

D’abord, les intervenants dans cette filière ne respectent pas le poids autorisé selon le gabarit de chaque type de camion. Ensuite ils procèdent, le long de leurs itinéraires notamment au niveau des virages là où la chaussée est déformée, à une véritable semence de gravier roulé que les secousses font tomber en tapis sur le goudron. Il ne se passe pas un jour sans qu’un motocycliste ou un véhicule léger ne dérape en roulant sur ce gravier concassé et roulé comme des billes.

Aussi, chutes et tonneaux sont quasi-quotidiens à cause de ce matériau qui est transporté en forme de pyramide dans des bennes sans portières arrière, soit avec des ridelles tordues présentant des fentes par où le gravier s’échappe et forme un dangereux tapis au beau milieu de la chaussée, impossible à éviter. Après le passage de plusieurs véhicules sur ces routes à grande circulation, le matériau est balayé sur les bordures en occupant une partie de l’asphalte pour devenir un danger permanent qu’on constate notamment au niveau des virages et des tronçons en pente.

Les transporteurs locaux aussi contribuent à ce dangereux et répressible fait sans qu’aucune autorité directement concernée par la sécurité routière ne se sente interpellée. Il est à signaler que ces véhicules de transport de matériaux lourdement chargés qui piétinent la réglementation et qui provoquent des dangers permanents sur ces routes nationales qu’ils écument dans un défilé ininterrompu de jour comme de nuit, franchissent plus de quatre barrages fixes pour ceux desservant la wilaya de Tizi-Ouzou et deux pour les locaux en plus de traverser chacun trois chefs-lieux de communes en bordures desquels existent des brigades de gendarmerie, un commissariat de la sûreté urbaine et le siège de la STP sans qu’aucun d’entres-eux ne soit contrôlé ou interpellé à propos de ces chargements dangereux.

L’unique précaution qu’ils prennent est de recouvrir leurs chargements à l’aide de bâches pour masquer toutes ces carences.

Oulaid Soualah

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