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AÏN BESSEM - Virée à Ouled Zidane : Dans la gadoue en hiver et dans la poussière en été

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Le village Ouled Zidane, dans la commune d’Aïn Bessem, au sud de la wilaya, enregistre un déficit en aménagements. Selon certains villageois, les voies d’accès à l’intérieur de la localité sont toujours à l’état de piste. Aucun aménagement n’a été prévu. Il n’y a ni trottoirs ni revêtement et encore moins d’ouvrages d’évacuation des eaux de pluie. Et lorsqu’il pleut, les ruelles sont plongées dans la gadoue, rendant les déplacements des villageois très difficiles. «En hiver, les ruelles du village sont remplies de boue. Automobilistes et piétons en souffrent et éprouvent beaucoup de difficultés pour se déplacer. Mais ceux qui pâtissent le plus de cette situation, ce sont les écoliers qui pataugent matin et soir dans la boue sur le chemin de l’école», a confié un villageois. Et d’ajouter : «Pour pouvoir se déplacer à l’intérieur du village, il faut chausser des bottes en caoutchouc, car la boue est partout.»

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A cette boue inextricable s’ajoutent les marres d’eau stagnantes se formant sur place. «L’eau de pluie stagne des jours durant à cause de l’inexistence de caniveaux et d’ouvrages d’évacuation. De ce fait, les ruelles sont constamment inondées», a enchaîné notre interlocuteur. L’aménagement des trottoirs fait aussi défaut, ce qui oblige les villageois à marcher à même la chaussée ou à raser les murs pour éviter d’être renversés par les voitures. En été, la boue et les eaux stagnantes laissent place à la poussière qui envahit les domiciles. «Hiver comme été, nous vivons un calvaire. Les véhicules sont mis à rude épreuve et la circulation automobile est laborieuse à cause des nids-de-poules et des crevasses qui parsèment la chaussée», a-t-on signalé. Pour mettre fin à ce calvaire qui n’a que trop duré, les villageois souhaitent l’inscription d’un projet d’aménagement urbain, ce qui va améliorer leur cadre de vie. Les autorités locales doivent donc réagir pour prendre en charge le volet aménagement à même de mettre un terme à des années de calvaire, a-t-on souligné.

Djamel M.

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