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M'CHEDALLAH - Marché à bestiaux : Flambée du prix du mouton

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La décision de la fermeture des marchés à bestiaux, opérée par les pouvoirs publics afin d’endiguer l’épidémie de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants, a été levée dernièrement au grand soulagement des éleveurs. En effet, comme constaté récemment, les bêtes d’élevage ont refait leur apparition au niveau des marchés hebdomadaires de la wilaya de Bouira, à l’instar de celui de la localité de M’Chedallah où, mardi dernier, les transactions au niveau de cet espace allaient bon train entre les éleveurs-vendeurs et les clients.

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Ainsi donc, mardi dernier, il y avait une foule assez importante au marché hebdomadaire de M’Chedallah, notamment au compartiment des bestiaux. Cependant, le fait le plus saillant dans cela c’était indubitablement le renchérissement des prix des ovins que d’aucuns expliquent par la hausse de la demande sur ce type de cheptel. «Cela fait plus d’un mois que le marché à bestiaux au niveau de M’Chedallah n’a pas ouvert, ce qui a engendré en quelque sorte une hausse de la demande sur les ovins notamment.

Cela s’est bien évidemment répercuté sur les prix. Mais je pense que ces derniers vont reculer ou se stabiliser d’ici quelques jours», tente d’expliquer un éleveur d’ovins accosté audit marché. Effectivement, comme l’a souligné notre interlocuteur, les prix des petits ruminants ont connu une augmentation palpable, donnant à s’y méprendre un avant-goût d’une fête de l’Aïd El-Adha bien que celle-ci soit encore très loin. Bien entendu, la vente des bêtes de rente est destinée beaucoup plus à l’élevage et à l’engraissement en vue de la prochaine fête sacrificielle.

Un tour à travers les points de vente a renseigné sur ce renchérissement comme le montre si bien les prix des agneaux de six mois seulement cédés à partir de 25 000 DA. Le mouton valait entre 35 000 et 56 000 DA. Bien entendu, ce sont-là des tarifs «fixés» par le marché et les vendeurs, voire les maquignons, peuvent exiger plus que cela. Les caprins pour leur part restent plus ou moins abordables avec des prix qui ouvrent à partir de 16 000 DA pour les boucs et de 22 000 et plus pour les chèvres.

Y. S.

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