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Vallée du Sahel : La pastèque et le melon précoces sur les étals

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Le décor estival est planté ces jours-ci avec une chaleur accablante qui rappelle l’été et ses grandes canicules. Des fruits qui mûrissent habituellement durant cette saison sont également de retour, comme constaté sur les accotements de certaines routes qui traversent la région de la vallée du Sahel. En effet, sur les accotements des RN 15 et 26, il a été constaté la commercialisation de la pastèque et du melon précoces avec des prix jugés exorbitants par les ménages.

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Ainsi donc, des camionnettes postées de part et d’autres aux abords des routes précitées sont achalandées de ces fruits précoces récoltés dans le sud algérien, comme le confirme les vendeurs de ces fruits. «Ces fruits sont acheminés de Ouargla», atteste l’un des marchands qui a installé son étal près de la localité de Chorfa. La mise en vente de ces fruits gorgés d’eau et de nectar rappelle l’été aux automobilistes qui passent par ces points de vente qui se multiplient à mesure que la saison estivale approche, a-t-on constaté.

Les prix de ces fruits sont, faut-il le souligner, hors de la portée des bourses faibles et même moyennes, car la pastèque est cédée à 150 DA/kg, alors que le melon est proposé à 300 DA/kg. Pour le moment, peu de ménages pourraient se permettre ces fruits succulents et excessivement chers, et ce en attendant que leurs prix baissent dans les prochaines semaines peut-être. «Il faudra attendre l’été peut-être pour voir leur prix (la pastèque et le melon, ndlr) descendre et devenir accessibles», conjecture un père de famille.

De leur côté, les marchands itinérants s’en défendent en affirmant que les prix de la pastèque sont «réalistes», vu que ce fruit «vient de la lointaine wilaya de Ouargla. Nous avons payé beaucoup de charges liées déjà à son transport et toutes les autres dépenses afférentes à son acheminement. Je dirais que les prix sont plutôt raisonnables. Maintenant, si ce fruit est cultivé ici, dans la région, et qu’il coûtait cette somme, je dirais que nous exagérons quand même», affirme l’un des vendeurs itinérants.

Y. S.

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