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IGHRAM - Après 20 jours de fermeture

La RN5 rouverte à la circulation

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Après vingt jours de fermeture, la RN5 a été rouverte à la circulation durant le week-end dernier, au grand soulagement des milliers d’usagers. Pour rappel, depuis le début du mois de septembre, cet axe routier reliant le chef-lieu de wilaya de Bouira à sa partie Est a été fermé à hauteur de la localité d’Ighram dans la commune d’Ahnif pour permettre la réalisation d’un ouvrage d’art devant éviter les inondations à répétions.

La fermeture de cet axe névralgique prise dans la précipitation, et à l’insu des automobilistes, a provoqué dès le premier jour de gros problèmes de circulation sur cette route. À l’origine de cette situation problématique, une signalisation approximative et un flagrant manque de communication de la part des services de la DTP. Conséquence : au premier jour des travaux, les automobilistes roulant dans les deux sens s’étaient retrouvés pris au piège. À titre d’illustration, dans le sens de M’chedallah Bouira, aussitôt la localité d’Ighram atteinte, un automobiliste s’était retrouvé devant une route coupée.

Il était donc contraint d’emprunter une déviation sur plus de 5 km sur une piste escarpée, exiguë et traversée par de nombreux oueds pour enfin rallier El-Adjiba et la RN5. Et si l’automobiliste était confronté à cette situation, c’est que la signalisation annonçant une déviation installée à hauteur de la localité d’Ahnif n’était pas suffisamment précise. Il aura donc fallu plusieurs jours pour que les automobilistes se rendent compte de la fermeture de la RN5 à hauteur d’Ighram.

Du coup, l’automobiliste roulant le sens M’chedallah-Bouira n’avait d’autre choix que d’emprunter l’autoroute ou le CW 97 pour rallier El Adjiba. Là encore, l’automobiliste était obligé de faire un long détour d’une dizaine de km pour arriver à destination. Dans le sens contraire, celui de Bouira-M’chedallah, le même problème de signalisation s’est posé dès le premier jour des travaux. Ce qui fera perdre un temps précieux aux automobilistes. Là encore il a fallu plusieurs jours pour que les automobilistes se rendent compte de la fermeture de la route.

En plus de ces désagréments causés aux automobilistes, les travaux entrepris à hauteur d’Ighram au début du mois du mois de septembre ont laissé beaucoup d’habitants perplexes. Car pour beaucoup, les travaux en question auraient dû être lancés un peu plutôt et bien avant l’arrivée des premières pluies diluviennes. Déjà en été, la population locale a commencé à se poser des questions sur le sort réservé au projet de sécurisation de la ville contre les inondations. Un projet qui a pris du retard pour être lancé. Il aura donc fallu que les premières inondations engendrées par les violents orages de septembre surviennent à hauteur d’Ighram pour que le projet du dalot soit lancé.

Pourtant, lors de sa visite sur les lieux au lendemain des inondations enregistrée l’année dernière à Ighram, le wali a pu constater l’ampleur de dégâts occasionnés et a ordonné donc à ce que le nécessaire soit fait pour éviter un scenario catastrophique, en insistant sur la nécessité de lancer rapidement le projet. Quoi qu’il en soit et en dépit du retard mis pour lancer le projet et des désagréments causés aux automobilistes, la circulation est désormais rétablie au grand soulagement des usagers de ce tronçon de la RN 5. La population ne sera que rassurée car une fois le projet mené à terme, le spectre des inondations sera définitivement éloigné.

D. M.