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Ath Mansour : L’aménagement urbain fait défaut au chef-lieu

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L’aménagement urbain au niveau du chef-lieu communal d’Ath Mansour, situé à une quarantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Bouira, fait cruellement défaut.

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En effet, ce village, qui compte environ 6 000 habitants, se trouve en proie à des insuffisances en matière d’aménagement urbain, ce qui influe négativement sur le cadre de vie des citoyens. Et comme l’été tire presque à sa fin, et que c’est la période des orages, les habitants de cette localité appréhendent énormément les fortes intempéries, car le drainage des eaux pluviales est presque inexistant dans cette localité, surtout au niveau de la rue principale traversée par la RN5 très dense en circulation routière.

Effectivement, c’est au niveau de cette section de la RN5, longue d’environ deux kilomètres que le manque en aménagement urbain se fait le plus ressentir, étant donné que les caniveaux, les avaloirs, les trottoirs et l’éclairage public y manquent cruellement. En conséquence à cette situation délétère, la rue principale où est implanté également le siège de la mairie, se trouve, à la moindre ondée, transformée en bourbier inextricable, en sus des mares d’eau pluviales qui s’accumulent ici et là, gênant considérablement la circulation tant automobile que piétonnière.

« A chaque averse, le boulevard principal de Taourirt (Chef-lieu municipal d’Ath Mansour, ndlr) se trouve dans un état chaotique avec de la fange et des flaques d’eau pluviales partout. Les déplacements le long de cette avenue deviennent difficiles, surtout pour les passants qui risquent à chaque fois de glisser et de se retrouver dans la boue ou se faire carrément éclabousser par les chauffards qui passent à toute vitesse de jour comme de nuit », constate amèrement un habitant de Taourirt.

Par ailleurs, il est à relever que ce projet qui a trait à la modernisation de la rue principale du chef-lieu, n’a toujours pas vu le jour au grand dam des habitants. Cette situation peu enviable met dans tous leurs états les habitants de cette localité qui aspirent à des lendemains meilleurs.

Y. S.

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