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M’Chedallah : Le raisin déclasse pastèque et melon

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Le démarrage d’une transition précoce a bouleversé les cours du marché des fruits et légumes. C’est le cas notamment de la pastèque et du melon de l’arrière saison qui ne trouvent presque plus preneurs que les marchands ambulants qui interviennent dans ce créneau «trimbalent» à travers marchés hebdomadaires et places publiques à bord de véhicules utilitaires sans parvenir à écouler les chargements. Trois raisons principales expliquent le peu d’engouement qu’affichent les citoyens vis-à-vis de ces deux fruits pourtant fort prisés.

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La première étant le goût sensiblement altéré par le brusque changement du climat dû au démarrage précoce de la période de transition à l’origine d’une non moins sensible chute des températures, ajouté à de violents orages en série depuis la mi-août, alors que ces fruits ont surtout besoin de beaucoup de chaleur de soleil. La raison suivante et l’augmentation de leur prix qui ont fait un bon de 20 DA le kg pour la pastèque qui passe de 20 à 40 DA, et 40 DA pour le melon qui passe de 30 à 70 DA. La dernière raison qui leur a donné le coup fatal est la spectaculaire inondation du marché des fruits et légumes par le raisin de qualité (Muska) et à des prix abordables qui varient entre 120 et 140 DA le kg, suivi de la poire à 100 DA et de la pomme à 120 DA.

Il faut noter aussi que melon et pastèque ont, pour ainsi dire, pris du poids avec un gros gabarit qui commence à partir de 8 kg pour la pastèque et de 5 kg pour le melon, même quand les commerçants découpent le fruit en deux pour réduire le prix n’attirent pas beaucoup de clients d’autant plus que c’est un procédé peu hygiénique qui comporte des risques de contamination par de la poussière, insectes et des impuretés flottantes dans l’air.

O. S.

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