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Saharidj : Les écoliers pataugent dans les eaux usées

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Une avarie survenue sur le réseau principal de l’assainissement survenue depuis un mois au niveau du chef-lieu communal de Saharidj n’est toujours pas prise en charge. Il s’agit d’un débordement du liquide nauséabond à partir d’un regard en plein centre-ville qui fait office de place publique.

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L’endroit où s’est produite cette avarie est proche de l’arrêt de bus, un lieu fréquenté par des centaines de voyageurs lesquels sont importunés par les odeurs qui s y dégagent. Juste en face de cet endroit, il y a plusieurs commerces dont les propriétaires vivent un calvaire au quotidien. L’endroit exact où jaillit en flots écumants l’eau puante fait aussi office de marché hebdomadaire où sont exposés en permanence les poulets de chair sur pied qu’on égorge sur place.

Ce qui est plus révoltant cependant c’est de voir les écoliers des trois paliers patauger dans ce répugnant liquide pour rejoindre leurs établissements respectifs. L’eau qui prend les formes d’un authentique torrent est drainée par les bordures du boulevard central lequel est un tronçon de la RN30. Un tronçon inondé sur plus de 100 mètres. Aussi les piétons qui sont obligés d’emprunter cet endroit, voient l’eau usée les éclabousser par les nombreux véhicules qui le franchissent à toute vitesse.

Les commerçants riverains de cette avarie ne savent plus à quel saint se vouer devant l’absence de réaction des pouvoirs publics pour la prise en charge du problème. «Si cette avarie n’est pas réparée dans les prochains jours, soit avant l’arrivée des grandes chaleurs, nous seront obligés de fermer boutique», dira Mustapha, commerçant de son état.

Il affirme vivre le calvaire des insupportables odeurs qui émanent de ces eaux usées qui commencent en plus à attirer toutes sortes de moustiques envahissant le quartier. Ce qui est révoltant c’est de savoir que l’office national de l’assainissement (ONA), un organisme spécialisée dans la réparation des ouvrages d’assainissement, possède une antenne au niveau de la daïra de M’chedallah. L’organisme en question a passé des conventions avec de nombreuses communes notamment celle de Saharidj. Alors qu’attendent les responsables de l’ONA pour réagir et réparer cette fuite d’égouts et mettre un terme au calvaire que vivent les habitants du centre-ville de Saharidj.

Oulaid Soualah

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