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VALLEE DU SAHEL - Le problème s’accentue en été : Les transports calent le vendredi

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Chaque vendredi, il est constaté un manque terrible en transport de voyageurs dans la région de la vallée du Sahel pour ne citer que celle-ci.

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Les citoyens qui se déplacent durant la journée du vendredi constatent, à chaque fois, cet état de fait, et se désolent pour cela, car ils sont toujours livrés à eux-mêmes. Vendredi dernier, à la station de fourgons de la ville de M’Chedallah située en bas de l’hôpital Kaci Yahia, il y avait peu de fourgons en attente de « charger » les voyageurs vers plusieurs destinations (Bouira, Ath Mansour, El Adjiba, Tazmalt,…).

La rareté de ces véhicules a créé une véritable tension parmi les voyageurs qui se bousculaient parfois afin d’avoir une place. Par moments, c’est l’inverse qui se produit, avec des fourgons et autres minibus qui partent presque vides, car il n’y a pas assez de voyageurs. Les transporteurs se lassent d’attendre et se résolvent à partir après avoir attendu un bon moment avec peu de voyageurs à bord.

« C’est le jour de repos (vendredi ndlr). Et c’est tout à fait normal qu’il y ait moins de voyageurs et aussi moins de transport. Cela pose un sérieux problème dans ce secteur gangrené par l’anarchie et les entorses répétitives au règlement régissant ce secteur névralgique. C’est à n’y rien comprendre, parfois, il y a peu de fourgons et beaucoup de voyageurs qui se retrouvent alors dans le désarroi, parfois, il y a un bon nombre de fourgons et peu de voyageurs », se désole l’un des usagers.

Pour leur part, les transporteurs font le constat de cette situation qui n’est nullement faite pour arranger tout le monde. « Beaucoup de transporteurs ne travaillent pas le vendredi, jour de repos, sachant pertinemment que le nombre de voyageurs baisse drastiquement durant cette journée.

Cependant, il arrive qu’une « vague » de voyageurs se manifeste par moments de la journée, et cela pose problème, car les fourgons se raréfient », explique un transporteur qui fait la desserte de la ligne M’Chedallah – El Adjiba. Néanmoins, à mesure que l’heure de la prière du vendredi approche, la station de fourgons de M’Chedallah se trouve peu à peu désertée par les voyageurs et les transporteurs.

Y Samir.

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