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Vallée du Sahel : L’olive crue à 75 dinars le kilo !

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La commercialisation des olives crues fait fureur depuis quelques semaines déjà au niveau de la vallée du Sahel. En effet, ce fruit oléagineux tant prisé par les ménages est mis en vente sur les accotements des RN 5, 30, 15 et 26 qui traversent cette région. Les marchands, jeunes pour la plupart, dressent des étals de fortune pour s’adonner à la vente de ce fruit de saison.

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Munis de balances électroniques, ces commerçants occasionnels, qui s’adonnent à l’achat et à la vente des olives crues, ne cherchent pas à connaître l’origine de leur marchandise. «Je ne peux pas effecteur une enquête à chaque fois qu’une personne ramène des quantités d’olives à vendre. Moi, j’achète et je vends, c’est tout», tranche un jeune vendeur. Dans certains points de vente, des sacs dégoulinant de jus d’olives sont empilés en attente d’être vendus.

Il arrive d’apercevoir des fruits infects, dans un état de décomposition, mis en vente sans la moindre gêne. C’est dire à quel point l’hygiène est foulée aux pieds. Quant aux prix de ce fruit, il a grimpé vertigineusement jusqu’à atteindre les 75 DA/kg.

Un quintal est donc cédé à 7 500 dinars. Une bonne aubaine de se remplir les poches, d’autant que la région n’offre pas de débouchées de travail et l’horizon semble être hostile, car les usines et autres entreprises ne foisonnent pas dans cette région de la vallée du Sahel, où le chômage fait encore rage. Par ailleurs, la commercialisation des olives crues a fait couler beaucoup de salive, étant donné que cette activité ouvre la porte aux chapardages qui s’opèrent même au grand jour.

D’aucuns déplorent la tenue de cette activité qui porte un grand préjudice à la filière oléicole, puisque beaucoup de quantités d’olives et d’huile d’olive tombent entre les mains de personnes indues. A chaque campagne d’olivaison, des voix s’élèvent pour interdire la commercialisation des olives crues, car «beaucoup de quantité» mises en vente proviendraient des actes de chapardage.

Y. S.

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