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OUED DHOUS - L’aménagement fait défaut : L’unique accès à la partie inférieure du quartier fragilisé

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Le quartier populaire et populeux Zerrouki, plus communément appelé Oued D’hous, est resté pendant des décennies sans aménagement avant que les autorités locales ne décident ces dernières années d’ouvrir certaines voies d’accès et de procéder à quelques aménagements. Mais malgré les actions entreprises, certaines parties du quartier sont restées difficiles d’accès. C’est le cas au niveau de la partie inférieure située à quelques mètres de la voie ferrée. Dans cette partie du quartier, aucune voie d’accès n’a été aménagée.

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Situation qui complique le déplacement des habitants qui éprouvent des difficultés à sortir ou à rejoindre leurs domiciles. Si ce problème se pose depuis plusieurs années c’est que cette partie du quartier est située sur une colline aux reliefs très escarpés et au tissu urbain très dense. Ce qui rend impossible toute opération d’ouverture d’accès carrossable ou piétonnier. Il faut dire qu’aucun plan d’aménagement n’existe dans certaines parties du quartier.

Pendant longtemps, le quartier faisait face à une urbanisation galopante et surtout anarchique. Pour pallier les difficultés d’aménagement, il a été procédé à l’installation de certains ouvrages en bois afin de faciliter l’accès à cette partie du quartier et le déplacement de ses habitants. Il a été donc opté pour des escaliers en bois. Seulement et à cause des glissements de terrains récurrents et du manque d’entretien, nombre de ces escaliers se sont fragilisés et menacent de s’effondrer. Cet ouvrage en bois a été aménagé juste à la lissière d’une cité résidentielle en cours de construction.

Les escaliers en question ont été sérieusement fragilisés et menacent carrément ruine, ce qui n’est pas sans danger sur la vie des habitants notamment les enfants et les personnes âgées. En empruntant cet escalier, ces derniers s’exposent aux dangers de chutes mortelles. Mais malgré tous les dangers, les habitants l’empruntent car ils n’ont d’autre choix, car c’est l’unique ouvrage dont les habitants disposent pour quitter ou rentrer chez eux. «Les escaliers en bois que nous empruntons au quotidien sont dans état chaotique et demandent à être réhabilités. Si rien n’est fait rapidement, de fâcheux incidents pourraient se produire.

Nous demandons donc la réhabilitation de cet ouvrage le plus vite possible et de prévoir d’autres ouvrages pour faciliter l’accès à cette partie du quartier», confie un habitant. À présent, et devant les difficultés d’accès au quartier et des dangers qui se dressent, les quartiers suggèrent la réhabilitation des ouvrages existants et aussi l’installation d’ouvrages plus solides et sécurisés pour faciliter le déplacement des populations.

D. M.

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