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VALLÉE DU SAHEL - Dégâts occasionnés par les intempéries : On rafistole et on recommence !

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À chaque nouvelle perturbation climatique, l’on découvre avec une vive inquiétude le vide sidéral laissé par les organismes étatiques qui ont déserté le terrain laissant la nature reprendre ses droits au détriment de la population.

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Une défaillance qui a continué sur sa lancée pour mettre à mal les infrastructures étatiques, à l’image des routes, les édifices publics tels que les établissements scolaires ou les cités résidentielles, les lignes électriques, des infrastructures des plus névralgiques qui, pour ainsi dire, tombent en ruines faute de suivi et d’entretiens.

À cela s’ajoute un bâclage généralisé dans la réalisation de ces infrastructures. Et ces dégradations se répercutent directement sur la population avec des routes coupées, des écoles fermées, des coupures d’électricité et enfin des villages entiers menacés par les crues des ravins, les débordements et inondations en milieu urbain à cause d’ouvrages de drainage détérioré.

Dans la région de M’Chedallah, la moindre manifestation des éléments naturels est synonyme d’inquiétude, voire même de panique chez les citoyens. Ce ne sont pas les valses de commissions techniques qui sillonnent la région après coup pour dresser un état des lieux sans que rien ne soit entrepris qui risquent de rassurer la population.

L’on se contente de réparer tant bien que mal ces ouvrages détériorés pour rétablir la circulation sur les routes, le courant électrique sans que rien ne soit entrepris pour protéger ces ouvrages des prochaines perturbations climatiques.

Dans cette région à 80 % montagneuse, la première raison de la détérioration des infrastructures étatiques est le manque d’ouvrages de drainage des eaux pluviales par endroits et la détérioration de ceux existant.

Il faut souligner sur ce point qu’aucune infrastructure routière tant nationale, de wilaya ou vicinale de la région n’a été épargnée par les crues en furie, au même titre que les terrains agricoles qui se réduisent comme une peau de chagrin à cause d’une effroyable érosion provoquée par les crues des nombreux cours d’eau.

Un dernier effroyable phénomène nature vient se greffer aux autres depuis 2014, qui est les glissements de terrains enregistrés dans plusieurs communes, tels Aghbalou, Saharidj et M’Chedallah. Des mouvements géologiques qui s’aggravent depuis à chaque retour de la saison humide, sans que rien ne soit entrepris pour limiter les dégâts.

Oulaid Soualah

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