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M'Chedallah : Où faire son injection après le f’tour ?

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Les malades chroniques du chef-lieu de la daïra de M’Chedallah et des villages limitrophes ne savent plus à quelle institution médicale s’adresser pour se faire injecter leur traitement, après la rupture du jeûne. La raison est que la seule institution qui travaille la nuit, au niveau de la commune de M’Chedallah, est l’hôpital Kaci Yahia et son service des urgences. Mais on refuse de leur faire ces injections, lesquelles doivent leur être administrées après avoir mangé et pas à jeun. L’autre catégorie de malades chroniques est celle ayant des injections à faire toutes les 06 heures.

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Force est de reconnaître que ce pavillon des urgences est débordé par l’affluence des malades qui viennent de toute la région, mais ce n’est pas une raison pour agir ainsi. A signaler que la polyclinique du chef-lieu de daïra ferme à 18 heures, soit avant la rupture du jeûne, au même titre que les unités de soins de cette municipalité. Pour faire leurs injections, ces malades doivent se déplacer à Chorfa ou à Ath-Mansour, sachant que la polyclinique d’Ahnif, qui est la plus proche, n’assure pas, elle aussi, les gardes de nuit.

Il fut un temps où la polyclinique de M’Chedallah mobilisait durant le mois de Ramadhan, un infirmier pour faire les injections entre 20h et 22h. Un temps largement suffisant pour traiter l’ensemble des malades chroniques. Mais à présent, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer et n’ont pas d’autre choix que de louer un véhicule, au tarif de nuit, pour aller dans l’une des polycliniques qui assurent les gardes de nuit. Un cas sur lequel doit se pencher en urgence la Direction de la santé (DSP) de la wilaya de Bouira afin d’y remédier et soulager ainsi la peine de dizaines de malades chroniques, en ce mois sacré.

Oulaid Soualah

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