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Polyclinique d’Ahnif : Quand les malades côtoient une décharge !

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Au chef-lieu municipal d’Ahnif, il existe un dépotoir à ciel ouvert qui a défrayé la chronique tant il est là depuis des lustres sans être éradiqué, d’autant il est situé à une centaine de mètres de la polyclinique de la localité. Comme constaté récemment in situ, cette décharge sauvage reçoit toutes les immondices du quartier environnant, en enflant au quotidien.

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C’est une vue chaotique qu’offrent les lieux avec des amoncellements de déchets en tous genres, de gravats et de déblais. Le dépotoir occupe une bonne superficie d’une aire accidentée qui sépare un pâté de maisons et la RN5. Les détritus se trouvent éparpillés ici et là, probablement par les riverains qui les jettent n’importe comment.

Les chiens errants, à leur tour, parsèment et répandent les déchets dans tous les sens, et ce en fouinant avec leurs museaux dans les fatras d’ordures ménagères. Mais le comble dans tout cela, c’est le fait que ce dépotoir est situé à proximité d’une structure de santé, une polyclinique en fait de l’EPSP d’Ahnif, où il est inconcevable, pour des raisons évidentes de salubrité et de prévention des contaminations aux micro-organismes néfastes, qu’un tel dépotoir soit situé près de cette structure.

Le hic c’est qu’il n’y a pas la moindre ombre d’un dévidoir pouvant tout au moins « concentrer » les ordures ménagères jetées à tout-va, en épargnant un tant soit peu leur éparpillement tous azimuts. En été, ce dépotoir devient encore plus un cauchemar réel avec les miasmes et les odeurs pestilentielles qu’il dégage de jour comme de nuit. Il est aussi le nid des moustiques, des mouches et des rats qui y pullulent en transmettant des infections aux riverains. D’aucuns dans ce quartier souhaitent l’éradication pure et simple de cette décharge sauvage qui, en plus d’amocher les lieux, fait planer la survenue de maladies respiratoires notamment aux riverains. «Nous demandons à ce que ce dépotoir soit complètement éradiqué et remplacé par une aire de jeux, d’autant plus que nos enfants n’ont pas où aller les week-ends», préconise un habitant dudit quartier.

Y. S.

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