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EL-ADJIBA - Projet des 50 locaux du programme présidentiel : Un véritable gâchis !

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Les 50 locaux commerciaux d’ElAdjiba réalisés dans le cadre du programme présidentiel sont à l’état d’abandon depuis plusieurs années. Restés inoccupés depuis la réception du projet, faute d’attribution aux jeunes, les locaux en question sont restés livrés à toutes sortes de dégradations. En effet, la bâtisse en R +2 abritant ces locaux est dans un piteux état et la dégradation n’a presque épargné aucun endroit. Vitres cassées, portes et fenêtres littéralement arrachées ou subtilisées, murs tagués…tel est le triste décor ainsi planté.

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Déjà dès l’entrée, l’on découvre une bâtisse ouverte aux quatre vents. Des portes d’entrée, il ne reste que les cadres en aluminium. Cela a bien évidement facilité l’intrusion d’oisifs à l’intérieur des locaux. À l’intérieur de la bâtisse, les lieux sont insalubres et les coins et recoins sont jonchés de toutes sortes d’ordures. Le sol est parsemé de vitres cassées et autres débris. Ce sont là les traces d’actes de vandalisme perpétrés dans ces lieux. Les murs et les éléments de la boiserie portent eux aussi les stigmates des actes de vols. Les alentours de la même bâtisse sont littéralement envahis par les déchets.

Cet état d’abandon, en plus d’avoir privé des jeunes d’espaces commerciaux ô combien vitaux surtout dans une région au fort taux de chômage parmi la frange juvénile, et aussi d’avoir causé des pertes colossales en matière d’argent aux collectivités locales, a favorisé les actes de délinquance. À ce sujet, l’on apprend que la bâtisse est devenue le refuge des délinquants qui s’adonnent à toutes sortes de déviance. Pourtant, de part leur emplacement, ces locaux commerciaux sont attractifs. Contrairement à d’autres projets réalisés dans beaucoup de communes de Bouira implantés dans des endroits isolés et loin de l’agglomération, ceux d’El Adjiba se trouvent à l’intérieur de l’agglomération.

Ils sont bien situés. Les locaux auraient pu servir à accueillir des activités commerciales artisanales ou toutes autres activités lesquelles auraient pu créer de l’emploi, de l’activité commerciale et générer des rentes non négligeables. Mais il n’en est rien de tout cela. Ils ont subi comme la plupart des locaux réalisés aux quatre coins de la wilaya le même triste sort. Réalisés à coup de millions de dinars, ils sont restés inoccupés, abandonnés puis vandalisés. Ils n’ont profité à personne. Un véritable gâchis ! Il est utile de souligner que des appels ont été lancés récemment par des habitants de la commune aux autorités locales les incitant à intervenir pour réhabiliter ces locaux et les attribuer aux jeunes.

Djamel M.

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