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Ighil Naït Ameur : Une pénurie d’eau qui n’en finit pas !

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Le village d’Ighil Naït Ameur, situé à 10 km du chef-lieu communal d’Ahnif à l’est de la wilaya de Bouira, n’est toujours pas sorti de l’auberge, en ce sens que les conditions de vie des quelque 1500 habitants y sont peu reluisantes.

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En effet, ce sont presque les mêmes problèmes qui reviennent de façon récurrente jusqu’à provoquer un  » haut-lecœur » aux villageois, las d’attendre des lendemains meilleurs. Le village se débat dans des insuffisances liées essentiellement à l’eau potable, l’aménagement urbain, les loisirs, le transport de voyageurs… Le village ne retrouve plus ses marques à cause d’un sous-développement qui ne dit pas son nom.

Ainsi donc, le feuilleton de la pénurie de l’eau potable est revenu au-devant de la scène dans ce village, où cette denrée vitale fait presque défaut sur les réseaux de distribution. Sa rareté et par moments même l’interruption de son alimentation ont créé un sentiment de dégoût chez les villageois qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les multiples réclamations auprès des autorités communales et des services de l’hydraulique sont restées lettre morte assure-ton localement. Cette situation délétère contraint les habitants à se procurer l’eau à l’aide de citernes à des prix allant jusqu’à 1500 da le remplissage.

L’aménagement urbain n’est pas en reste puisque les ruelles de ce village ne sont toujours pas réhabilitées, et les habitants craignent, durant cette période de l’année, la survenue des orages et les pluies torrentielles qui provoqueront des bourbiers inextricables dans les venelles non bétonnées encore. D’autant plus que nous sommes à la veille de la rentrée scolaire, où les élèves de cette bourgade s’embourbent carrément dans la fange à la tombée de la pluie et ce, à cause du non-aménagement des accès du village. Les villageois interpellent pour la énième fois les autorités locales pour se pencher sur les problèmes qu’ils endurent au quotidien, et trouver, avec eux, la solution durable à tous ces déficits chroniques.

Y. S.

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