Ça patine à l’APC !

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L’exécution des programmes de développement dans la commune de Boumerdès a du mal à s’enclencher. En effet, sur les 230 projets inscrits au titre du Budget supplémentaire (BS) de 2018, seuls 60 sont achevés. Et l’achèvement de ces derniers a pris beaucoup de temps, et ce en raison de multiples «carences liées, notamment, au manque d’expérience des entreprises engagées et aux lenteurs administratives», estiment des élus. En outre, un montant de 3 milliards a été dégagé pour ces programmes et seul 1 milliard 200 millions ont été consommés.

De même, quatre-vingt-deux projets d’équipements d’un montant avoisinant 60 milliards ont été annulés. Toujours dans le même volet, 48 opérations n’ont pas été lancées, alors que certaines sont à l’arrêt peu de temps après leur lancement. Des chiffres communiqués, au début du mois de février de l’année en cours. Un mois plus tard, l’APC annonçait que le nombre de projets non lancés a augmenté à 52 opérations et l’achèvement de 23 autres, au titre du BS 2018. Et au titre du Budget primitif (BP) 2019, l’Assemblée populaire communale avait inscrit treize opérations avec un montant avoisinant 120 millions DA. Mais certaines d’entre elles sont en souffrance, à l’image du projet d’aménagement urbain de la cité 11 Décembre 1961.

Par ailleurs, le taux de consommation des crédits de paiement au titre de l’année 2018 est de seulement 15%. Sur un autre plan, l’APC de Boumerdès avait bénéficié d’une importante enveloppe financière dans le cadre de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL), avoisinant 21 milliards, pour six opérations de développement. La situation arrêtée à février 2019 fait d’ailleurs état de la consommation de 8 milliards dudit montant.

En outre, l’APC a enregistré près de 7 milliards DA d’impayés, auprès des entreprises engagées pour la réalisation des opérations inscrites sur le BS 2018 dont des travaux de démolition de baraques, la réfection de son siège, l’éclairage public et l’achèvement de l’aménagement de la gare routière, lequel a fait couler beaucoup d’encre, surtout lorsqu’on sait que les travaux de ce projet durent depuis plusieurs années. Une autre carence qui affecte lourdement cette APC est le faible taux de consommation des budgets, qui est moins de 25 % du budget communal, alors que les quartiers et cités souffrent de plusieurs manques.

Z Youcef

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