Ces commodités qui manquent pour un bel été

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Les services en charge d’assurer toute l’année une couverture hydraulique peinent à honorer leurs engagements quand vient la période des grandes chaleurs.

Il en est de même pour ceux qui sont censés ne pas mettre à rude épreuve nos appareils électroménagers. Quand on annonce à grande pompe que les barrages sont remplis à satiété, il ne faudrait pas que le robinet siffle de soif.

Les villes du littoral «envahies» par les estivants connaissent les pires misères qu’inflige un manque d’eau au retour des plages. Qu’ils s’agissent de rationnement ou de délestages drastiques, les citoyens, aisés ou anéantis, sont jetés ensemble dans cet enfer avec les mêmes «inconsidérations». Mais que demanderait le chanceux vivant en temps de suffocation ? Qu’un responsable à l’origine de ces palabres soit seulement sûr de ce qu’il avance en temps cléments ou reconnaître ses incohérences qu’il distribue sans parcimonie pour que son supérieur lui reconnaisse ses vaines bonnes volontés.

L’Algérie est riche de ses bonnes intentions et de ses richesses incommensurables. Serait-elle pauvre des atermoiements de responsables que les miroitements aveuglent. Il suffirait pourtant d’un langage de vérité pour que le citoyen s’assagisse.

Réveiller une mère de famille à une heure indue du matin pour la précipiter vers ses robinets peut s’avérer un acte de sadisme programmé. Communiquer, informer et alerter est un geste civilisationnel, un acte qui ne peut qu’être reçu de façon civilisée.

L’Algérien, ce tolérant, ce héros qui a connu bien de brimades, peut être conciliant et sait que la misère n’est pas vice et que sa patience a des limites. Il y a lieu et urgence de faire baisser cette température qui monte des corps des humbles oubliés.

Ali B.

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