La grippe saisonnière sévit dans la commune d’Aïn El-Hammam. Les cabinets des médecins ne désemplissent pas depuis plusieurs mois. La plupart des patients qui s’y font consulter présentent les mêmes symptômes, apprend-on d’un médecin privé. Au niveau de l’hôpital de la localité, la petite salle, donnant sur la rue, réservée au «tri» est bondée de patients venus consulter le médecin généraliste du service.
Ils sont une quinzaine à se serrer sur les quelques bancs mis à leur disposition, pendant que d’autres attendent leur tour, debout à l’extérieur. «C’est l’endroit propice aux contaminations», dira un jeune homme rencontré sur les lieux. Au service des urgences situé à quelques mètres, les grands malades, très souffrants, sont moins nombreux.
À l’intérieur, les deux médecins de garde se partagent les patients qu’ils guident, après consultation, à la salle de soins pour une injection qui «devrait faire baisser la fièvre», dit-on. Pour la suite, le malade muni d’une liste de quatre médicaments en guise d’ordonnance, prend la route vers la pharmacie encore ouverte avant 19 heures. Les autres qui se présentent de nuit doivent patienter jusqu’au lendemain car aucune officine n’ouvre de nuit.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les personnes du troisième âge, certainement vaccinées contre la grippe, ne sont pas nombreuses dans le cabinet ni au service des urgences. Sachant le risque d’aggravation, les personnes âgées prennent leur précaution de se faire vacciner dès le début de l’hiver.
A.O. T.