Les habitants d’Aïn El Hammam, particulièrement ceux d’Ath Menguellet, sont en émoi, suite au suicide d’un homme de 41 ans.
La Protection civile, appelée sur les lieux, a acheminé la dépouille vers l’hôpital d’Aïn El hammam, qui a été évacuée vers Tizi-Ouzou pour les besoins de l’autopsie. Les jeunes de la région, où le jeune homme était connu, étaient inconsolables lorsqu’ils ont appris que Marzouk, originaire du village d’Aït Aïlem venait de se donner la mort par pendaison.
La triste nouvelle a fait, rapidement, le tour de la région, vendredi dernier. «On ne peut pas y croire. Lui si jovial et qui mordait la vie à pleines dents a mis fin à ses jours», nous dit l’un de ses amis. Très estimé dans la région, le regretté, ami des chasseurs qu’il accompagnait toujours dans d’interminables battues, était un grand amoureux de la nature. Choqué par la nouvelle, Bouhou, les larmes aux yeux, nous confie : «Les parties de chasse n’auront plus le même charme, en l’absence de Marzouk dont l’ombre planera toujours sur nos forêts.»
La sonnette d’alarme doit être tirée. Les suicides ne se comptent plus dans la région. Au moment où l’on croyait que la série prenait fin, de nouveaux drames nous rappellent la mal-vie de la population. Le fléau ne connaît pas d’âge ni de sexe. Des hommes, des femmes et même des personnes âgées se suicident souvent par pendaison, sans savoir d’où vient le mal. Les amis et les proches essaient de trouver une cause qui justifierait ces actes, en vain. Les associations culturelles et sociales n’ont jamais, jusqu’à ce jour, tenté d’organiser des conférences débat avec des spécialistes dans le but de limiter les suicides ou tout au moins les comprendre.
A. O. T.