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Chabet El-Ameur : Faut-il déménager la polyclinique ?

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Les habitants de Chabet El-Ameur, au sud de Boumerdès, dénoncent la fermeture du portail principal de la polyclinique du centre-ville.

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En effet, l’accès aux services de cette structure de santé dont une partie est fermée par les experts du CTC, à cause des fissurations à plusieurs endroits, se fait à partir d’un autre portail situé en contrebas, jadis réservé aux évacuations en ambulance. Mais ce dernier accès n’est pas praticable pour les malades, car il est totalement défoncé.

En plus de cela, aucune opération n’est inscrite pour son réaménagement. D’autre part, les malades trouvent d’énormes difficultés pour se soigner dans cette seule structure de santé qui fonctionne au ralenti depuis la fermeture de plusieurs services, dont celui de la maternité, menacés par les fissurations. A noter que la fermeture du portail principal et de l’entrée de la polyclinique ne fait que profiter aux vendeurs de tous bords, qui étalent leurs produits devant l’entrée de cette infrastructure de santé.

«On ne connaît toujours pas les raisons de la fermeture du portail de l’entrée principale de la polyclinique», s’interroge Ahmed, un habitant du centre-ville, qui interpelle les élus locaux afin d’intervenir pour alléger un tant soit peu le calvaire des malades devant rallier la structure à partir de cette entrée. Aussi, l’accès est difficile pour les personnes âgées qui se déplacent faute de centres de soins dans d’autres villages. Par ailleurs, le personnel de cette polyclinique a de grandes difficultés pour mener à bien sa mission, en raison de l’exiguïté des lieux suite à la fermeture de tout un bloc comprenant, notamment, la maternité, toujours à cause des fissurations sur les murs des blocs.

A noter que l’ancien wali, Mohamed Slamani, qui a eu un bref séjour à la tête de l’exécutif, avait promis de restaurer cette polyclinique. A cet effet, entre autres, une somme de près de 1 400 milliards a été débloquée pour aménager l’ancienne maison des Jeunes, en maternité. Mais le projet a été lancé et les travaux entamés pour s’arrêter peu de temps après.

Selon certains citoyens, des associations ayant leur siège sur place refusent de libérer les lieux. Quant aux habitants du centre-ville rencontrés, ils estiment que cet endroit, situé à proximité du siège de l’APC, ne convient pas à une structure de santé pour mère et enfant, en raison du bruit qui agite le quartier tout le long de l’année. Ainsi, les parturientes et leurs nouveau-nés éprouveront d’énormes difficultés pour retrouver paix et quiétude et se déplaceront alors vers les structures de santé de Bordj Menaïel et des Issers.

Z Youcef

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