«Impossible de gérer avec 20 millions de DA !»

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Dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), au titre de l’exercice 2020, l’APC de Timezrit a bénéficié d’un montant de 20 millions de dinars. Cette subvention étatique est jugée «dérisoire» par les élus de cette municipalité, qui se sont rassemblés, mercredi dernier, devant le siège de la wilaya de Béjaïa pour exiger des pouvoirs publics sa révision à la hausse, en prenant en considération les énormes besoins de la collectivité. «Nous nous sommes rassemblés devant le siège de la wilaya pour exprimer notre mécontentement et désarroi devant le montant financier dérisoire octroyé à notre commune dans le cadre des PCD 2020. On nous a accordé la somme modique de 20 millions de dinars qui ne suffira à rien. C’est insignifiant !», a déploré S. Hellal, maire de Timezrit.

Celui-ci affirme que la prise en charge des besoins en aménagement urbain de sa commune nécessite un budget beaucoup plus conséquent. «Nous devons réhabiliter et réaliser un réseau d’assainissement de l’eau potable (AEP) sur un linéaire de 13 km. En outre, nous envisageons la réhabilitation de seize écoles primaires, en plus d’une annexe. À cela s’ajoutent d’autres opérations d’aménagement des routes, visant à désenclaver certaines localités. Impossible de gérer une commune avec 20 millions de dinars !», a expliqué l’édile communal. À défaut d’une augmentation des budgets accordés dans le cadre des PCD, M. Hellal préconise une autre alternative. «Il faut revoir à la hausse le montant des PCD, sinon il y a d’autres alternatives : un découpage administratif s’impose.

En effet, notre commune est vaste et renferme 35 000 habitants», a-t-il soutenu. L’APC de Timezrit, à l’instar d’ailleurs de la majorité des APC de la wilaya, dépend entièrement des subventions et aides étatiques pour financer des projets de développement local et d’aménagement urbain. Avec les restrictions budgétaires et la politique d’austérité prônée ces dernières années par l’État suite à la chute vertigineuse des prix du pétrole, ces APC peinent à satisfaire les besoins exprimés par les populations locales en matière d’aménagement urbain et d’amélioration de leur cadre de vie.

B. S.

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