La mercuriale ne gèle pas !

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Depuis le début du mois de janvier, la mercuriale s’affole à travers tous les marchés de fruits et légumes de la wilaya de Bouira, notamment sur les produits de saison.

En effet, carottes, navets, salade, fenouil, betterave ou encore oignon affichent des prix ne descendant pas en dessous de la barre des 50 dinars. La courgette est à 100 dinars le kilo de même pour les artichauts, le chou-fleur ou encore la tomate hors de prix pour les bourses les plus modestes.

Piments et poivrons, du haut de leurs 150 dinars, sont devenus un luxe inaccessible. La pomme de terre se monnaie entre 50 et 60 dinars, alors que l’arrière saison de récolte de ce tubercule est entamée depuis près de 15 jours. Les herbes telles le persil, coriandre, menthe sont cédées à 50 DA la mini-botte, alors que les poireaux affichent 280 dinars le kilo. Les fruits, ce n’est pas mieux, notamment les agrumes pourtant produit en abondance à travers la wilaya de Bouira.

Les oranges oscillent entre 100 et 150 dinars le kilo selon le calibre et 180 dinars pour les clémentines et mandarines. Pour les pommes, les moins chères sont à 250 DA. La banane et la datte qui sont à 350 dinars ont déserté la table des ménages les plus modestes. Devant autant de hausses inexpliquées, pour ces produits issus essentiellement du maraichage de la région, c’est l’incompréhension chez les citoyens.

Ces prix ne peuvent en effet pas être imputés au transport. Concernant les viandes blanches, celles-ci ne connaissent pas non plus de répit. Le poulet caracole à 300 dinars le kilo et la dinde à 350. La viande rouge, à 1 800 dinars, demeure un rêve pour la plupart des ménages. Les œufs sont également perchés haut, affichant 350 da le plateau. Il reste la sardine, mais les aléas du climat ne permettant pas toujours aux bateaux de pêche d’aller jeter leurs filets en pleine mer, elle nargue les citoyens avec le kilo entre 300 et 400 dinars, selon la fraîcheur.

Hafidh B.

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