La vaccination se poursuit

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Pour parer aux risques de contagion de la peste des petits ruminants (PPR) à Aïn El-Hammam, la campagne de vaccination initiée par les pouvoirs publics est toujours en cours au niveau de la daïra.

La première opération qui a touché les communes d’Aït Yahia et d’Ath Bouyoucef a duré jusqu’au 18 février dernier. L’équipe vétérinaire désignée à cet effet par la subdivision agricole locale s’est, d’abord, rendue à Aït Yahia où elle a procédé à la vaccination des ovins et caprins, regroupés en différents points désignés d’avance, de façon à se rapprocher des éleveurs et réduire de la sorte les longs déplacements.

Ce qui n’a pas empêché les praticiens de se rendre à des zones éloignées où se trouvent des étables isolées. Les éleveurs concernés avaient été informés auparavant par voie d’affiches placardées au niveau du chef-lieu communal et des placettes des villages, pour une diffusion plus large de l’information.

A la fin de cette opération, pas moins de six cents doses de vaccin ont été consommées, selon Chérif Ahmed Ali, responsable de la subdivision agricole d’Aïn El-Hammam, chargée de la commune-mère et des communes d’Akbil, Aït Yahia et Ath Bouyoucef. Cette dernière a été également ciblée de la même manière par l’équipe vétérinaire qui a procédé à la vaccination de deux cents têtes.

Les caprins et ovins de la commune d’Aïn El-Hammam, qui bénéficiera de 500 doses, seront concernés incessamment par cette action d’une durée de trois mois, indique notre interlocuteur qui précise à l’occasion, que «la campagne nationale d’éradication de la PPR s’étale sur trois années». Il faut noter que l’opération continue même après le passage du praticien. Elle ne cessera qu’avec la campagne nationale. Des doses supplémentaires seraient, dit-on, réceptionnées pour la prise en charge des cas omis.

Des agriculteurs absents lors du passage des vétérinaires peuvent toujours prendre attache avec la subdivision agricole d’Aïn El-Hammam pour faire vacciner leur cheptel. Il faut signaler que, malgré les recommandations des services vétérinaires de la wilaya, exigeant le confinement des animaux, de petits éleveurs continuent à faire sortir leurs cheptels. Ils profitent du beau temps qui règne ces derniers jours pour les faire paître.

Des bovins, des caprins et des ovins paissent paisiblement au soleil à longueur de journée et se croisent sur le chemin de l’aller ou du retour avec le risque de propagation rapide de la maladie. Dans le cas où un élément en serait atteint, c’est toute la région qui en pâtira. «Des appels à la prudence devraient être adressés aux villageois qui doivent prendre conscience des risques encourus par leurs animaux, surtout que les résultats des analyses de laboratoire effectuées sur des cas suspects ne sont pas encore connus», préconise-t-on.

A. O. T.

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