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MECHTRAS - Manque de foncier : L’APC lorgne l’assiette de Vouavane

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La commune de Mechtras, dans la daïra de Boghni au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, fait face à un manque criant en infrastructures de base, à cause surtout de l’indisponibilité du foncier public.

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À Mechtras, on enregistre ni polyclinique, ni lycée, ni un programme de construction de logements sociaux et encore moins un marché de proximité. Une situation qui pénalise le citoyen et qui freine le développement de la municipalité.

Le maire de Mechtras apostrophé à ce sujet a fait savoir «Nous avons, dès le début de notre mandat, saisi l’ex wali Mohamed Bouderbali pour intervenir afin de déclasser l’assiette de Vouavane totalisant 7 hectares au profit de notre commune mais à ce jour rien n’est fait.

À présent, cette assiette appartient au secteur de la formation professionnelle. Une assiette non clôturée et qui se fait grignoter par les riverains en plus de sa transformation en lieu de débauche, notamment en nocturne. Les comités de villages nous font de la pression sur ces comportements étrangers à notre région.» Et d’ajouter : «Le déclassement de cette assiette au profit de notre commune constituera une bouffée d’oxygène pour nos concitoyens et le développement de notre commune. Nous pourrons construire plein de structures manquantes et utiles à la population. On peut même prétendre à un programme de construction de logements sociaux. Nous venons d’ailleurs de rencontrer le chef de cabinet du wali qui nous a demandé de le rappeler par un autre écrit qui sera transmis au wali. On lui a expliqué la situation qui prévaut dans notre commune en terme de foncier et de l’importance de déclasser l’assiette de Vouavane qui est en train de se perdre petit à petit mais sûrement».

En effet, à Mechtras, l’indisponibilité d’une polyclinique constitue un calvaire pour les malades et surtout les parturientes qui sont toujours contraintes de se rendre jusqu’à Boghni pour donner la vie. L’absence d’un lycée au niveau de la commune empêche la concrétisation de l’école gratuite et de proximité.

L’APC dépense beaucoup d’argent pour assurer le ramassage scolaire aux centaines de lycéens qu’elle totalise. La crise de logements malmène des centaines de familles qui continuent de vivre dans des taudis. Présentement, 300 demandes de logements sociaux sont enregistrées au niveau du service de l’urbanisme.

Hocine T.

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