Le cadre de vie dans les quartiers dégradé

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Les habitants de plusieurs quartiers de Bordj Menaïel à l’est de Boumerdès se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie. A titre d’exemples, les cités Tahrir, 300 Logts, 200 Logts et Bellevue ne cessent de se dégrader, au vu et au su de tout le monde. Et pour cause. Le réseau routier et l’aménagement urbain font défaut, la route menant au quartier Tahrir est jonchée de nids-de-poule et de crevasses. Impossible d’y mettre les pieds, en période hivernale.

Mais ce qui dérange le plus, ce sont les égouts à ciel ouvert qui s’y déversent un peu partout. A signaler que cette situation dure depuis plusieurs années. Dépités, les habitants de ces quartiers dénoncent le silence des autorités locales et des élus qui se sont succédé à la tête d’une aussi grande commune que Bordj Menaïel. Dans ce sens, un habitant de la cité Tahrir dira qu’il est impossible de sortir lorsqu’il pleut, en raison des odeurs nauséabondes des eaux usées mélangées avec l’eau de pluie. Les flaques d’eau deviennent alors une source de désagréments et de maladies, notamment pour les enfants.

Cela expose la population à des maladies à transmission hydrique, en raison de la vétusté du réseau AEP dans certains quartiers. Notre interlocuteur affirme qu’une enveloppe financière a été débloquée par les autorités de wilaya pour lancer un projet de renouvellement du réseau d’assainissement, après avoir réclamé à maintes reprises et écrit des missives au wali. Mais depuis, précise notre interlocuteur, le projet n’est toujours pas concrétisé.

Les habitants de ces quartiers s’interrogent sur les raisons du blocage de ce projet, car Bordj Menaïel a bénéficié de plusieurs projets d’aménagement et d’amélioration urbains mais seules quelques opérations sont lancées ne respectant pas les normes. Preuve en est, le projet d’aménagement du centre-ville lancé par la DUC, d’une enveloppe avoisinant les 36 milliards. Un projet qui a mis beaucoup de temps pour être concrétisé.

La nouvelle cité de 800 Logements est aussi un autre exemple édifiant en matière d’absence d’aménagement. Dans cette commune, il est à signaler que près de 120 opérations inscrites n’ont pas été lancées à temps, ce qui aggrave la situation et contribue à la dégradation du cadre de vie de vie. Par ailleurs, l’absence d’aménagement risque d’exposer le centre-ville à des inondations, en cette période de pluies torrentielles.

Z. Youcef

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