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Tibane : Le chantier du gaz à l’arrêt

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Le projet d’alimentation de la commune de Tibane en gaz naturel est à l’arrêt depuis plusieurs mois, nous ont informés les responsables de l’APC. Quoi que très avancés, les travaux d’installation du réseau de distribution à travers les villages et hameaux de cette circonscription ne sont pas totalement achevés. Idem pour le raccordement des foyers, qui n’a même pas été entamé dans certaines localités, relève-t-on. «Nous avons tenu plusieurs réunions avec les responsables du maitre de l’ouvrage et des représentants des entreprises engagées dans ce projet, à l’effet de relancer le chantier, en vain», explique un membre de l’exécutif communal. Pourtant, poursuit-il, «aucune contrainte d’opposition ne freine la progression des travaux».

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Même l’hypothèque financière, qui a longtemps paralysé ces chantiers du gaz, a été levée, assure-t-on. «Nous avons invité, à travers plusieurs canaux médiatiques, les entreprises chargées des travaux à réinvestir leurs chantiers, pour en finir avec ce projet qui dure depuis des lustres. Nous attendons une réponse que nous espérons sera favorable», a déclaré en substance, le responsable de l’APC, indiquant que plusieurs autres projets de travaux publics sont en instance de lancement. «Nous attendons que soient achevés tous les réseaux souterrains, pour pouvoir intervenir sur nos routes», a-t-il expliqué.

Ce chantier du gaz, qui n’en finit plus, cristallise l’inquiétude des citoyens de Tibane et alimente leur exaspération : «Il y a de quoi en avoir gros sur le cœur. Nos routes sont défoncées, certaines sont carrément impraticables. Des trous béants et des monticules de terre jonchent les parcours. De la poussière partout. Voilà ce que nous endurons depuis des années», dénonce un citoyen résidant à hauteur du centre urbain de Tibane. «Il y a un laisser-aller et une incohérence manifestes dans la conduite de ce projet. Et bien sûr, c’est toujours le citoyen qui trinque. Il endure toutes les nuisances possibles et imaginables, mais pas de gaz naturel», s’emporte un villageois de Tighilt.

N Maouche.

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