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TIZI OUZOU - La direction du commerce sensibilise : Le concept de la franchise explicité

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La direction du commerce de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé, en collaboration avec la Chambre du commerce et d’industrie (CCI) Djurdjura, jeudi dernier dans la matinée, une journée de sensibilisation

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sur le concept de la franchise. Pour ce faire, une conférence débat sur la franchise a été animée par Seddiki Abderrahmane, professeur universitaire et maître de conférences à la Faculté des sciences économiques et des sciences de gestion de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Pour rappel, la franchise est un accord commercial et juridique par lequel une entreprise appelée «franchiseur» s’engage à fournir à une seconde entreprise, dite «franchisée», une marque, un savoir-faire et une assistance permanente, en contrepartie d’une rémunération.

Il s’agit d’une collaboration entre deux sociétés indépendantes juridiquement et financièrement. L’avantage étant pour le franchisé de devenir rapidement un dirigeant, en bénéficiant de chances de réussite plus importantes que s’il s’était lancé seul dans l’aventure. Elle permet aussi au franchiseur de développer son projet dans un réseau étendu par des connaisseurs du marché local. Et le même professeur d’expliquer par rapport à ce thème : «Une entreprise qui utilise la franchise cherche en réalité à amplifier son rayon d’investissement et à dupliquer son produit à travers une activité qui va être assurée par plusieurs entreprises, mais répartie sur le plan géographique.» M. Seddiki poursuivra dans ce sens : «La franchise est une forme d’investissement comme les autres formes.

C’est une technique commerciale à l’internationale. C’est la façon avec laquelle une entreprise locale peut s’internationaliser. D’autant plus que c’est une opportunité pour un investisseur national de représenter une entreprise étrangère, au niveau national. La franchise, au niveau national, existe dans le domaine du commerce même s’il n’y a pas de texte juridique qui encadre spécifiquement cette activité.» Et l’intervenant d’enchaîner : «Bien entendu, il nous faut un schéma directeur pour permettre aux opérateurs de l’exploiter. Aussi, ça ne doit pas être quelque chose de trop rigide qui va fermer ce domaine mais plutôt un cadre qui va prendre en considération les exigences de ce développement, ici, en Algérie.

N’empêche que cette activité se développe chez nous, car c’est un contrat commercial. De ce fait, il existe en Algérie une centaine de franchises, notamment au niveau de la capitale que ce soit dans le textile, les vêtements, les chaussures, le cosmétique et la pâtisserie.» L’invité de la Chambre du commerce et d’industrie (CCI) Djurdjura s’est également étalé sur la forme efficace d’investissement : «Si on veut réellement se préparer pour réussir l’encadrement de l’activité de la franchise, en particulier, et de l’investissement, en général, un travail doit se faire sur le plan juridique et surtout éviter les textes qui viennent subitement et d’une façon brutale.

Il faut une pédagogie et une réflexion mais aussi développer un savoir dans ce domaine.»

Rachid Aissiou

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