Le désarroi des usagers

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En mouvement depuis deux années, le glissement de terrain a finalement eu raison de la route reliant la localité au chef-lieu de la wilaya. Il faut savoir que depuis l’apparition de cet affaissement, au niveau du lieu-dit Laïser Tghanimtjh, les citoyens n’ont pas arrêté d’alerter les élus des deux communes de Boudjima et Makouda, afin de prévenir la catastrophe, en vain. Ainsi, voilà quelques jours, les habitants de la partie Ouest de la commune de Boudjima n’ont plus de voies d’accès au chef-lieu de la wilaya, où travaille une bonne partie de la population.

C’est une véritable catastrophe pour beaucoup de citoyens qui n’ont plus le moyen de rejoindre leurs lieux de travail. Beaucoup se sont alors mis à dénoncer ce laisser-aller des services concernés et surtout des élus qui sont restés sans réagir face à ce phénomène. Depuis le début de la semaine passée, la route est donc fermée ne laissant aucune chance aux transporteurs de joindre la gare intermédiaire de Boukhalfa. Pour les plus téméraires et les plus soucieux de servir les voyageurs, il reste quelques voies pour contourner cet axe routier désormais impraticable.

En effet, certains transporteurs ont trouvé le moyen de prendre la route de l’autre côté par Ouaguenoun avec, à l’évidence, le nombre de kilomètres à parcourir en double. Cela implique la rareté des dessertes et a engendré des attentes longues, voire inutiles dans les arrêts. Une véritable calamité pour les habitants d’Ichetouanene, Tikaatine, Agouni Oufekous et Tarihant ainsi qu’une bonne partie de ceux de Talabouzrou et Stita, qui utilisent ces lignes de la commune de Boudjima. Ainsi, les arrêts jonchent de monde, ces derniers jours.

Ceux qui ont des véhicules les utilisent et ceux qui ont la chance de trouver un transport n’hésitent pas à s’en servir. Mais les plus malheureux et les premières victimes de cette catastrophe sont ceux qui n’ont ni véhicule ni transport pour joindre leurs lieux de travail. Les élus de la municipalité sont responsables de cette situation, accuse-t-on. Le glissement de terrain avançait petit à petit depuis plusieurs années mais ils n’ont jamais pensé à trouver une solution.

Akli N.

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