Le projet de 95 logements à l’abandon

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Cela fait plus de cinq ans que 95 familles ont été attributaires de logements sociaux. Mais à ce jour, elles n’ont toujours pas reçu leurs clés à cause d’un litige entre l’OPGI et l’entreprise réalisatrice qui freine l’achèvement du projet. «La liste des bénéficiaires a été approuvée en 2014 par l’ancien exécutif.

Tous les recours ont été étudiés. Nous attendions que ce projet soit livré pour procéder à la remise des clés. Cependant, il y a eu un litige entre l’OPGI et l’entreprise. Une amende d’un milliard de centimes a été infligée à l’entreprise pour les retards qu’elle a accusés pour concrétiser le projet. L’affaire a été alors portée devant les tribunaux», expliquera l’un des bénéficiaires.

Selon la même personne, en août dernier, les bénéficiaires avaient observé un rassemblement devant l’APC : «Des promesses nous ont été données à ce sujet. Mais les travaux n’ont pas repris alors que les logements se dégradent de jour en jour», dira le même interlocuteur. Sur le chantier, il a été constaté de visu que les logements sont à peu près 70% d’avancement.

Il est à rappeler que lors de la rencontre entre les responsables locaux et les représentants des attributaires, il a été convenu de trouver des solutions en incluant les bénéficiaire dans les listes d’autres projets de logement déjà achevés ou en cours d’achèvement, en attendant que le problème des 95 logements soit réglé au niveau de la justice. «Nous louons des logements au prix fort. A chaque fois, on est obligés de renouveler notre bail pour une année ou plus.

Combien de temps durera encore cette situation ? Pourtant, ailleurs, des milliers de logements sont livrés chaque jour. Le cas de ces unités est unique. On craint que cette situation ne connaisse aucun dénouement», s’inquiète le même interlocuteur. Maintenant que l’APC est débloquée, les bénéficiaires desdits logements sociaux estiment qu’il est temps de trouver une solution. «L’affaire est toujours en justice», suffira d’indiquer une source proche de ce projet. Les attributaires interpellent encore une fois le wali pour régler ce problème.

Amar Ouramdane

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