Le projet de la clinique mère-enfant relancé

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Le projet de réalisation d’une clinique mère-enfant à Draâ El-Mizan, à l’arrêt depuis plus de trois ans, a été enfin relancé.

En effet, une entreprise est sur place et a lancé les travaux de finition. Ce projet de deux blocs, lancé en 2013, est suspendu faute d’une réévaluation financière.

Depuis la levée du gel décidée par le gouvernement au sujet des projets relevant notamment de l’éducation nationale et de la santé, les autorités locales n’ont cessé de demander la reprise de ce projet qui revêt une importance capitale pour toute la région, d’autant plus qu’il va couvrir deux importantes daïras dont le nombre d’habitant s’élève à plus de cent mille âmes.

À en croire une source locale, ce projet sera mené à terme parce qu’une enveloppe suffisante lui avait été accordée. «C’est une structure qui nous manque beaucoup parce que nos parturientes sont souvent évacuées à Tizi-Ouzou dans des conditions difficiles, parfois même vers Bordj Ménaïel dans la wilaya de Boumerdès.

Je crois que la réception d’une structure sanitaire à Draâ El-Mizan soulagera beaucoup la région», dira une source proche de l’APC de M’Kira. À noter que cette clinique sera composée de plusieurs services, à l’image de celle inaugurée à l’EPH de Boghni.

Il y aura en plus des blocs opératoires d’accouchement, un service prénatal et postnatal et bien sûr tous les autres services de gynécologie et la PMI. Même si aujourd’hui, l’hôpital Krim Belkacem dispose d’un service de maternité, il y a tout de même urgence de livrer cette clinique mère-enfant parce que le service de l’hôpital ne répond pas à la forte demande, notamment quand il s’agit d’accouchements compliqués et de césariennes.

Même les évacuations à la clinique de Boghni sont rares parce que là aussi, il y a un manque de gynécologues, notamment en été lors des congés annuels. «À Boghni, le service fonctionne bien. Espérons que cette clinique soit opérationnelle dans les prochains mois d’autant plus que le projet est dégelé.

Car, il faut souligner que chez des privés, les césariennes coûtent trop cher et parfois même avec des complications», dira un membre d’une association qui a de tout temps alerté les services concernés au sujet du projet laissé à l’abandon durant trois ans.

Par ailleurs, il faut dire que les cancéreux de la région souvent pris en charge par l’association «Rahma» d’aide aux personnes atteintes du cancer de Draâ El-Mizan ont bien accueilli la nouvelle au sujet de la mise en service partielle du centre anti-cancer de Draâ Ben Khedda. Tout de même, ils souhaitent qu’un service d’oncologie soit ouvert à l’EPH Krim Belkacem.

Amar Ouramdane

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