Le réseau d’eau potable renforcé à Ouled Aïssa

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Si l’eau ne manque pas au niveau de la station de Tizi Larbaâ, sur les hauteurs de la ville de Draâ El-Mizan, le réseau de l’AEP, en revanche, est vétuste et truffé d’avaries au niveau certains villages. Une situation qui provoque un dérèglement dans distribution de l’eau potable.

À Ouled Aïssa, une bourgade à la périphérie de la ville, ce problème est en passe d’être définitivement réglé à la faveur du lancement d’une opération de réfection à même de renforcer l’alimentation en eau. «Nous avons d’abord fait le constat. Puis, ont s’est rapprochés de la direction de l’hydraulique. Des solutions d’urgence ont été, par la suite, inscrites au profit de notre village», fait savoir Hocine Guenoun, en sa qualité de président de l’association Tafat. Et de poursuivre: «Lancés, des travaux de réfection sont en cours. Il s’agit de la réparation de toutes les fuites et de la pose de conduites de diamètre important sur plus de 650 mètres linéaires. Notre association a contribué par l’achat de 130 mètres de tuyauterie. Pratiquement tous les tuyaux de diamètre 75 sont remplacés par ceux de 100. Pour le moment, l’entreprise a réalisé le gros du travail. Elle place des vannes pour fermer les conduites qui passent dans des endroits où il n’y a pas d’habitations», explique-t-il encore.

D’ailleurs, selon notre interlocuteur, l’alimentation commence déjà à s’améliorer. «Nous sommes restés quatorze jours sans aucune goutte d’eau, avant que l’eau ne coule, enfin, de tous les robinets des foyers, grâce au colmatage des avaries et au remplacement des anciennes conduites par d’autres répondant aux normes», se félicite-t-il. Il est à noter que ce village est alimenté à partir du réservoir d’eau implanté au niveau de Tazrout-centre.

Pour régler définitivement le problème de l’insuffisance d’eau, les habitants préconisent la construction d’un réservoir au niveau de leur bourgade, à l’avenir. «Avec la population qui s’agrandit, le réservoir actuel ne suffira plus parce que cela fonctionne selon le système de rotation. Nous aimerions qu’un réservoir, d’au moins 300 mètres cubes, soit inscrit pour Ouled Aïssa.

Ainsi, nous ne dépendrons plus de Tazrout- centre», estime un membre de l’association Tafat. Cela étant les branchements anarchiques et les piquages -parfois même sur les conduites principales- causent énormément de désagréments, à tel point que les services concernés arrivent difficilement à gérer ce secteur, notamment en été. «Il faudrait pénaliser comme il se doit tous ceux qui recourent à des procédés illégaux. Dans certains villages, certains utilisent même des petites motopompes et privent leurs voisins du peu d’eau pompée», regrette un responsable local.

Amar Ouramdane

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