Le service à la peine à la CNEP

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Mercredi dernier, «comme désormais les autres jours d’ailleurs», les usagers de la CNEP d’Aïn El-Hammam ont bien galéré pour avoir attendu plus d’une demi-journée pour voir, enfin, le réseau rétabli, partiellement. Inutile de dire l’impatience des présents qui ne cessaient de guetter un éventuel signal qui viendrait illuminer le regard des guichetiers. Ces derniers n’avaient que des regrets à manifester aux usagers, qui se faisaient de plus en plus nombreux.

Pour une simple opération de récupération de la fameuse carte bancaire, remplaçant le livret depuis quelques temps, les usagers devaient attendre le rétablissement du réseau que le préposé au guichet dit indispensable pour procéder au préalable à l’enregistrement de certaines données. Difficile d’expliquer cette situation à une personne qui avait reçu un SMS l’informant de la mise à disposition de sa carte bancaire.

Le chargé de clientèle, apostrophé à plusieurs reprises, ne savait quoi dire face à plus de vingt personnes impatientes qui ne cessaient de regarder leur montre. La quinzaine de chaises mises à la disposition du public étaient toutes occupées et le reste des clients attendaient debout. Et les usagers continuaient d’y affluer.

Le calme du début était vite rompu par les discussions entamées entre voisins, «pour passer le temps». «On ne peut pas les renvoyer alors que le réseau peut être rétabli d’une minute à l’autre, tout comme il ne le sera, peut-être, que demain», confie un agent. C’est dire que le service à cette agence CNEP laisse beaucoup à désirer.

En tous les cas, quelles que soient les raisons, la direction est appelée à prendre ses responsabilités et faire le nécessaire pour satisfaire au mieux l’usager, ou plutôt le client. Sur ce plan, beaucoup reste à faire. Ces coupures de réseau ont tendance à se répéter, perturbant sensiblement le service sans que les responsables n’arrivent à solutionner, une bonne fois pour toutes, ce problème. Les clients arrivent même à regretter l’époque du stylo et du papier.

A. O. T.

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