Le transport, ce calvaire !

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Plusieurs élèves dans la wilaya de Boumerdès se plaignent du manque de bus scolaires et de transports en commun pour rejoindre les classes. Une situation qui risque de se répercuter négativement sur leur cursus.

C’est le cas des élèves de Souk El Had, scolarisés au lycée Touzout de Thenia. «L’APC a mis à notre disposition un seul bus qui nous ramène uniquement le matin au lycée en plus il est insuffisant pour transporter une centaine de lycéens chaque jour», explique un lycéen. Ainsi, des dizaines de lycéens, garçons et filles, s’entassent dans cet unique bus dans des conditions difficiles. Comme ils s’interrogent sur les raisons de l’absence de la rotation à la fin de journée pour les ramener chez eux. «Face aux manques la municipalité aurait du songer à une convention avec des opérateurs privés, » proposera un parent d’élèves. Les élèves de la cité des 700 logements Elouz souffrent également du même problème. L’APC n’a mis qu’un seul bus à leur disposition pour les transporter au lycée de Thenia.

Les élèves doivent alors descendre jusqu’à la RN 05 pour prendre un transport vers leur établissement, qui se trouve sur la route de la localité Tbabkha. Même les transports privés se font rare durant les heures de pointe, notamment le matin, où ils arrivent surchargés sur ce tronçon. Par ailleurs, il faut savoir que les élèves de cette nouvelle cité pâtissent de la dégradation de leurs conditions de scolarité, au niveau de l’école primaire d’Elouz, construite en préfabriqué depuis 2003. Même les lycéens des régions rurales de la commune de Chabet El Ameur souffrent du manque de bus scolaires, lesquels les ramènent uniquement le matin, surtout ceux d’Azzouza qui sont durement pénalisés par l’éloignement de leur établissement scolaire. A noter qu’en mars dernier, 24 communes ont bénéficié de bus de transport scolaire remis par la wilaya.

Et en 2017, près de 157 bus assuraient le transporter à 13 393 élèves, tous paliers confondus, à travers les 32 communes de la wilaya. L’administration locale avait annoncé alors l’acquisition de nouveaux bus, notamment pour 2018. Chose qui a été réalisée, mais cela reste insuffisant au regard de la demande surtout dans les zones rurales. En plus de cela, il faut signaler que les bus qui tombent en panne ne sont pas réparés à temps par les APC, en raison des lenteurs administratives et de l’absence de mécaniciens, quand il n’est pas question carrément de manque de financement.

Z Youcef.

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