L’école du chef-lieu se met à l’énergie solaire

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La commune de Boudjima vient de concrétiser son projet d’alimentation d’une école par l’énergie solaire.

Il s’agit de l’école primaire Baïleche, située au chef-lieu, qui vient de se voir dotée de panneaux solaires afin de fonctionner avec cette énergie propre. Selon les responsables du projet, sept autres établissements seront alimentés par ce procédé.

C’est la première commune à l’échelle nationale qui passe à l’énergie solaire. Un projet annoncé, il y a plus d’une année. Les travaux conduits par de talentueux jeunes ingénieurs ont pris du temps pour se concrétiser, car des essais devaient être effectués. Un exploit qu’il faut saluer pour son caractère novateur et pionnier, en Algérie.

Les initiateurs prouvent concrètement que l’énergie solaire est une technologie largement accessible aux Algériens et qu’il suffit juste d’une volonté politique, comme ce fut le cas dans la commune de Boudjima.

Située à une trentaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, Boudjima est une commune pauvre et sans ressources fiscales. A l’exception d’un marché hebdomadaire, actuellement anéanti par le béton, il n’existe aucune infrastructure à même de générer de la fiscalité. Malgré les efforts de toutes les Assemblées qui s’y sont succédé, elle reste pauvre à tous points de vue. Pourtant, depuis la fin des années 1980, une zone d’activité reste inerte pour cause du manque de viabilisation.

Située à Yaffajen, deux kilomètres à l’ouest du chef-lieu communal, la zone peut attirer des investisseurs si elle était dotée d’électricité, d’eau, de gaz ainsi que des infrastructures nécessaires pour l’émergence d’une véritable activité économique. Mais hélas, jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est le désert. Aucun investisseur n’est intéressé, bien que les assiettes foncières aient été attribuées. Les acquéreurs, qui ont des projets économiques, attendent sa viabilisation.

Aussi, la commune de Boudjima possède un relief montagneux, capable d’abriter une agriculture de montagne. Toutes les conditions climatiques et géographiques sont réunies pour développer l’arboriculture et plusieurs activités liées à l’agriculture de montagne. Les populations n’attendent qu’un signal de la part des autorités locales, exprimant leur intérêt, pour se lancer dans l’activité économique sous toutes ses formes.

Akli N.

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