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BOUMERDÈS - Le taux d’avancement de l’opération avoisine les 65% : Les chalets éradiqués avant fin 2020

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Pas moins de 9 690 chalets ont été éradiqués ces trois dernières années à travers plusieurs communes de la wilaya de Boumerdès, à la faveur d’une trentaine d’opérations de relogement. Pour l’heure, il reste encore près de 5 220 chalets implantés dans divers sites qui continuent d’enlaidir le décor et d’occuper des assiettes foncières utiles pour l’implantation de projets d’intérêt public. Ces chalets, selon les autorités de wilaya, seront éradiqués au fur et à mesure que les projets de réalisation de logements sociaux avanceront.

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Or, ces projets avancent lentement en raison, notamment, du manque de financement. Par exemple, près de 900 unités achevées ne sont toujours pas raccordés aux VRD. Pourtant, l’État avait octroyé une enveloppe de 6 millions de DA pour achever les opérations en souffrance inhérentes au programme du logement. A signaler que des projets de réalisation de près de 4 000 unités sont à la traîne à travers les localités de la wilaya, pour des raisons liées au manque du foncier et de financement.

Toujours dans ce cadre, 8 000 unités, rappelons-le, avaient été promises en 2014 par l’ex-Premier ministre, Sellal, pour solutionner définitivement l’épineux dossier des chalets. Le gouvernement avait aussi inscrit un programme de 40 000 logements au profit de Boumerdès en 2003. Aujourd’hui, il reste quelque 19 000 unités toujours en attente d’attribution. Récemment, le wali de Boumerdès, Yahia Yahiatène, avait déclaré que l’éradication totale des chalets ne devrait pas dépasser la fin de l’année de 2020.

Le taux d’éradication actuel avoisine les 65 %. Mais, l’épine dorsale de tout programme de logement est la disponibilité du foncier. Ce dernier se fait rare, notamment dans les villes côtières, comme Corso et Zemmouri, dont la plupart des terrains sont réservés à l’extension des zones touristiques (ZET), au nombre de 11, qui souffrent, par ailleurs, de problèmes entravant leur lancement et réalisation. A Corso, près de 600 familles continuent de vivoter dans des conditions lamentables, surtout en ces temps froids, dans des cabanons dégradés, notamment au site l’Enaco. Les mêmes conditions sont endurées par près d’une centaine de familles qui n’ont pas encore bénéficié d’opérations de relogement, aux sites El louz, Bournane de Thénia et d’Aït Amrane.

Z Youcef

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