Les classes surchargées

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Étant l’une des plus anciennes et des plus grandes de la région de Maâtkas, l’école Takkour Mohamed, sise en contrebas du chef-lieu de la daïra, commence à sentir le poids de la surcharge des classes. Cette école prend, en effet, en charge la scolarité des enfants issus, outre du chef-lieu communal, des villages avoisinants, comme Melbane, Ighil Issiouane, Issoutihen…

Lors d’une réunion qui a regroupé le directeur de l’école et l’association des parents d’élèves le week-end passé, le responsable a attiré l’attention, justement, sur la nécessité de l’extension de l’école par la réalisation d’autres locaux pédagogiques. «Notre école compte présentement 373 élèves, tous paliers confondus, pour uniquement 14 salles de cours et l’une de ces dernières est inopérationnelle à cause des infiltrations des eaux.

Ce qui nous a obligés à former des groupes pédagogiques dépassant les 30 élèves dans certains cas, ce qui se répercute négativement sur le déroulement des cours et diminue le rendement. Cet état de fait peut s’aggraver dans un avenir très proche, vu l’extension du chef-lieu en matière d’habitations et donc du nombre d’élèves à recevoir d’ici une année ou deux.

À ce sujet, nous avons sollicité la réalisation d’au moins deux salles supplémentaires au niveau de la cours de l’école qui est suffisamment spacieuse pour abriter un tel projet», dira le directeur, tout en précisant que la proposition des autorités d’annexer à cette école les deux salles situées en contrebas de l’école et qui datent de l’époque coloniale comme solution immédiate a été refusée par ses soins, du fait de l’état actuel de ces dernières. «D’ailleurs, même quand celles-ci ont été affrétées pour y domicilier une association des handicapés de la région, elles ont été refusées», argumentera-t-il.

Par ailleurs, lors de la même réunion et même s’il faut reconnaitre l’amélioration des conditions générales de l’école ses dernières années, tous les autres problèmes auxquels font face le personnel éducatif, pédagogique ainsi que les élèves ont été passés en revue. À ce titre, il a été fait mention de l’absence d’un veilleur de nuit. «Des fois, nous retrouvons des portes des salles de cours défoncées et du matériel pédagogique volé ou saccagé suite à l’introduction d’étrangers dans l’enceinte de l’établissent. Nous avons aussi besoin de la réfection de la peinture en interne et en externe», a rajouté le directeur. L’association des parents d’élèves ont promis de soutenir et d’accompagner le directeur dans les démarches nécessaires pour l’amélioration de la situation.

Rabah A.

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