Les familles relogées

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Si au départ, les sept familles menacées par le glissement de terrain d’Iâmarène, en février dernier, étaient quelque peu affolées, le groupe ONE (Ozgun, Nurol, Engeoa) a fini par les prendre en charge.Il faut savoir que cette situation a été engendrée par les travaux de terrassement effectués en contrebas du village par ce groupe, au niveau de la pénétrante ver s l’autoroute Est-Ouest, devant relier la wilaya de Tizi-Ouzou à Bouira.

En effet, après le déplacement d’une commission de la wilaya composée de la DTP, de l’Agence du développement des autoroutes, des services techniques de la daïra et de l’APC, il a été décidé de reloger ces familles temporairement afin d’ éviter tout risque. A noter qu’un bureau d’études et un laboratoire spécialisés dans le mouvement du sol sont toujours sur place, suivant à la minute près la situation. Dans quelques mois, ils prendront la décision de faire revenir ces familles sur leurs terres ou carrément déclarer ce site inhabitable. D’ailleur s, selon les informations relayées au niveau local, la surveillance des lieux est toujours d’actualité. Concernant ces familles, il leur a été signifié de quitter les lieux, en attendant les résultats définitifs communiqués par les spécialistes.

D’ailleurs, le groupe ONE s’ est engagé devant les autorités à les prendre en charge. Selon une source proche de ce groupe, sept appartements leur ont été loués pour une durée d’une année. «Nous avons remis les clés au P/APC. Nous ne devons pas forcer ces familles à par tir mais si elles campent sur leur position, leur responsabilité est engagée», nous confirmera notre source. En tout cas, le groupe ONE a loué trois appartements à Draâ El Mizan, deux à Draâ Ben Khedda et un à Tizi-Ouzou, alors qu’une famille a préféré louer un logement au village.

Pour les responsables locaux, tout a été fait pour que ces familles ne soient pas en danger car à n’importe quel moment, les failles pourraient s’ouvrir encore plus et devenir menaçantes. «Maintenant que tout a été fait, afin d’ éviter la perte de vies humaines, notre responsabilité est dégagée. Il faut que ces familles emménagent dans ces logements, en attendant les résultats définitifs de l’action lancée sur ce site», dira, de son côté, une source proche de l’APC. En tout cas, certaines d’entre-elles ont déjà déménagé de peur d’être surprises par un glissement de terrain. A noter que l’ itinéraire de cette pénétrante passe à quelques encablures de certaines habitations.

Ce sont plutôt les risques que pour raient causer les explosifs qui sont craints par les citoyens, à l’exemple de ceux de Tazrout (Tafoughalt) au cas où le projet du viaduc qui reliera cette zone éparse à Maâmar serait relancé. Ce qui est sûr, c’est que, pour le moment, l’opposition sur les terres où il doit passer n’ est pas encore levée et cela dure depuis 2016.

Amar Ouramdane

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