Les habitants des chalets s’impatientent

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Près de 300 familles continuent d’habiter ces cabanons implantés au lendemain du séisme de 2003 dans divers sites, notamment au lieudit l’Onaco, à la sortie ouest de la ville de Corso. Les promesses de relogement n’arrivent toujours pas à se concrétiser en raison notamment du recule de la cadence des opérations de relogement entamées depuis 2016. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Les conditions de vie se sont dégradées au fil des temps dans ces cabanons dépourvus de commodités de base.

Ce qui a été provisoire a duré finalement aussi longtemps qu’on l’imaginait. À l’intérieur du site de l’Onaco, les ruelles sont défoncées et impraticables. Ahcène, l’un des habitants de ce site et père de trois enfants, nous fait savoir que leur relogement pourrait intervenir bientôt, mais rien n’est encore sûr, surtout lorsqu’on sait que la cadence des travaux de réalisation au niveau du pôle urbain de 2 200 logements de Boudouaou est faible ces derniers temps.

Le maire de Boudouaou avait déclaré récemment que ces logements seront livrés une fois les structures d’accompagnement, notamment des établissements scolaires et de santé, seront réalisés. Par ailleurs, plusieurs habitants de chalets attendent avec impatience l’étude des recours qu’ils ont déposés au niveau de l’administration pour pouvoir en finir avec le cauchemar qui a duré depuis près de dix ans.

Youcef Z.

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