Les quarante locaux commerciaux en dégradation avancée

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Le projet des 100 locaux commerciaux par commune initié par l’ex-Président de la république souffre le martyre à travers la majorité des localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Dans ce sens, la commune de Draâ Ben Khedda avait bénéficié d’un projet de quarante locaux construits au village Aïn Faci, à 4 km au sud- ouest du chef-lieu de commune et de daïra. Achevés et une fois les listes élaborées, les décisions ont été remises aux bénéficiaires depuis plus de six ans. Mais un sérieux problème a surgi à la surprise générale. «Les locaux, une bâtisse R+2, ne sont pas occupés et sont livrés à des dégradations avancées : insalubrités qui dépassent tout entendement, déchets jetés un peu partout, dessins sur les murs, odeurs pestilentielles. Les bénéficiaires n’ont pas occupé les lieux pour la simple raison qu’ils sont construits là où il ne faut pas.

L’activité commerciale ici ne sera pas rentable aussi bien pour les bénéficiaires que pour les visiteurs qui doivent être véhiculés pour pouvoir y venir», avancent plusieurs bénéficiaires. En ce qui concerne l’APC sortante, elle a tardé à prendre les décisions qui s’imposent par des mises en demeure puis des délibérations pour de nouveaux bénéficiaires sinon pour leur transfert. «Un transfert pour d’autres secteurs». C’est ce qu’avait proposé dans le cadre réglementaire le wali sortant, lors de ses différentes interpellations par les citoyens et la presse. Pour un élu de l’APW, «le transfert pourrait se faire au secteur de la santé pour en faire quatre logements de fonction, un cabinet dentaire, un centre de santé, un laboratoire, une infirmerie, des consultations pour les malades des villages Ath Kharcha, Bouyadif, Ath Yahia, Ath Saâda, Souk N’ Tléta et Ihidoussène». «L’actuelle Assemblée, ou ce qui en reste, ne semble pas prendre les décisions adéquates.

L’administratrice en collaboration avec le chef de daïra doivent prendre une sage décision et satisfaire les propositions de l’élu. Abandonnés dans cet état, ces locaux pourraient faire l’objet d’un squat.

M. A. T

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