«Les soldes d’hiver dès le 15 janvier»

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Alors que la période des soldes d’hiver est programmée à partir du 15 janvier prochain, les promotions «officieuses» battent déjà leur plein depuis le mois dernier à Bouira. A cet effet, la Direction du commerce a rappelé que les commerçants ne respectant pas la législation en vigueur concernant les soldes s’exposent à de graves sanctions. Dans ce sens, Ahcène Ifrik, directeur du commerce de la wilaya, en poste depuis juillet dernier, a estimé que les soldes et autres ventes promotionnelles ayant caractérisé la fin de l’année 2019 dans de nombreux commerces de la ville de Bouira sont des pratiques déloyales et frauduleuses.

Pour le premier responsable de ce secteur, la période des soldes est réglementée et ne peut souffrir d’aucun manquement : «Chaque année, il est prévu deux session pour les soldes. La session de janvier, du 15 janvier jusqu’au 28 février, et celle de l’été, prévue du 15 juillet au 30 août. D’ailleurs, tous les commerçants intéressés par l’organisation des soldes ou des ventes promotionnelles doivent se rapprocher des services de la Direction du commerce, afin de se faire délivrer une autorisation. Nos services exigent une demande manuscrite ainsi qu’une copie du registre de commerce.

Le commerçant nous présente une liste des produits à solder avec les anciens prix ainsi que les rabais consentis sur les articles. Une fois l’autorisation délivrée, nos services effectueront des tournées pour contrôler si les tarifs promotionnels sont respectés», a expliqué Ifrik, en soulignant que certains commerçants pratiquant des soldes hors saison et sans autorisation de surcroit s’exposent à des sanctions, car la réglementation est claire à ce sujet.

Il est question, notamment, des commerçants qui «soldent» impunément depuis le début du mois de décembre dernier, notamment des articles électroménagers et des vêtements, alors que les soldes n’ont pas encore été lancées. «Il ne peut y avoir aucune promotion tant que l’activité des soldes n’est pas respectée. Il s’agit de leurres commerciaux et les contrevenants risquent des sanctions telles que prévues par la législation», a averti le directeur du commerce. Sur un autre volet et concernant les appareils de chauffage ne répondant pas aux normes de sécurité, le même responsable s’est montré catégorique, en pointant du doigt d’autres facteurs responsables des intoxications au monoxyde de carbone.

«En ce qui concerne les produits électroménagers et électrodomestiques, nos services de la répression des fraudes sont en permanence sur le terrain pour vérifier justement les appareils de chauffage, les chauffe-bains et autres réchauds à gaz et contrôler leur conformité et les certificats de garantie. Jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé d’appareils de chauffage présentant des vices de fabrication ou défectueux. Il convient de signaler que la Direction du commerce s’investit beaucoup dans le domaine de la sensibilisation, en organisant régulièrement, une fois par semaine, au niveau de la radio régionale de Bouira, une séance de sensibilisation, où des conseils sont prodigués aux auditeurs, tout en mettant en avant l’obligation de respecter les consignes de sécurité.

Le problème rencontré très souvent et qui est à l’origine des intoxications au monoxyde de carbone a trait au raccordement de l’appareil de chauffage, d’où la nécessité de procéder à la vérification des branchements de gaz pour voir s’il n’y a pas de fuite. Il en est de même pour les conduits d’aération. Outre cela, il faut procéder à l’aération des lieux, où les chauffages sont installés.

La Protection civile se joint également à nos services, au cours d’émissions radiophoniques et de visites au niveau des établissements scolaires, et ce dans le but de sensibiliser les écoliers sur ce tueur silencieux qu’est le monoxyde de carbone. Les élèves, une fois rentrés chez eux, informent leurs parents qui vérifient leurs installations», a déclaré Ahcène Ifrik.

Hafidh Bessaoudi

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