Les travaux bientôt relancés

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Le projet d’évitement de la ville va commencer à partir de l’hôpital Krim Belkacem jusqu’à la RN30 vers Boghni. La rocade dont il est question devrait permettre la décongestion du centre-ville mais aussi d’interdire aux véhicules de gros tonnage d’y transiter. A l’arrêt depuis plus de quatre ans, le projet devra être relancé. Selon une source proche de l’APC, l’entreprise est retenue. «Normalement, elle va s’installer dès la semaine prochaine. Ce sera une aubaine aussi bien pour les autorités que pour les automobilistes et les habitants du centre-ville.

La ville suffoque et la route principale est impraticable, parce qu’elle a été entièrement dégradée par les véhicules de gros tonnage. On ne peut la rénover tant que l’évitement n’est pas livré», ajoute la même source. Celle-ci nous informe que c’est le tronçon allant du CW 04 vers Frikat au barrage fixe Gendarmerie – ANP, qui sera rénové le premier. «Tout d’abord, les affaissements seront pris en charge», assure la même source. Il est à rappeler qu’en février 2016, un grand affaissement a été enregistré sur ce tronçon à cause d’une conduite d’eau qui avait éclaté. «D’ailleurs, la conduite endommagée sera déplacée par une entreprise vers un autre endroit afin d’éviter que cela se reproduise», confie la même source.

En ce qui concerne les oppositions des propriétaires terriens, on a appris que tout a été réglé. Il est d’autre part attendu la livraison des logements réalisés dans le cadre de l’habitat rural sur la route de Henia pour pouvoir éradiquer le bidonville surplombant l’hôpital dont une partie se trouve sur l’itinéraire de l’évitement. «L’entreprise commencera par les tronçons où les oppositions ont été levées et lorsqu’elle arrivera au bidonville d’ici là, le projet de logements RHP sera peut-être livré», explique une autre source proche de ce projet.

En tout cas, cet évitement est indispensable, car le centre-ville est devenu invivable. «Nous sommes dérangés par les camions qui transportent des marchandises, en provenance des briqueteries d’Aomar (Bouira), des cimenteries de Sour El Ghozlane et des carrières d’agrégats d’El Hachimia. C’est une flotte de semi-remorques qui y passe de jour comme de nuit. Impossible de fermer l’œil. Nos bébés, nos vieux et nos malades ne dorment pas», peste un habitant de l’immeuble dit «La banque», au centre-ville. Quant aux automobilistes, ils sont toujours pris dans des embouteillages monstres, notamment aux heures de pointe.

«Devant déposer mes enfants au technicum à la sortie de la ville vers Tizi-Gheniff, je mets souvent une heure entre le lycée Ali Mellah et le technicum et parfois plus sur deux kilomètres environ. On souffre des embouteillages surtout avant 8h ou à 16h. En plus du flux de semi-remorques, il est presque impossible de rouler à plus de vingt kilomètres à l’heure sur la route entièrement dégradée et comportant des bosses à divers endroits», se plaint le fonctionnaire d’une administration, au centre-ville. C’est dire que la livraison de cet évitement, lancé en 2011, est urgente dans cet important chef-lieu de daïra par où transitent des centaines de véhicules vers, notamment, l’est du pays pour rallier l’autoroute Est-Ouest où les wilayas de Bouira et Boumerdès.

Amar Ouramdane

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