Logement social, le parent pauvre de la commune

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Dans la municipalité de Frikat, issue du dernier découpage administratif (1985), le logement social est un comme vœu pieu. Les quelques projets destinés à cette commune sont soit à l’arrêt soit non lancés. On citera les 100 logements lancés en contrebas de brigade de la Gendarmerie nationale. Bien qu’ayant atteint un taux d’avancement de 70%, les travaux sont à l’arrêt. Un autre programme d’une centaine d’appartements a été inscrit au profit de cette APC.

Prévu à proximité des 40 logements RHP, il est en attente de lancement, sachant que l’étude est déjà bouclée. On croit savoir que c’est une opposition qui freine le démarrage du projet. Ainsi, le logement social semble être le parent pauvre de cette municipalité, où les demandeurs de logement se comptent par milliers.

Certains ont même déposé leurs demandes depuis déjà une vingtaine d’années. Pour une source locale, plus de 500 dossiers sont en attente. A rappeler aussi que 24 logements (programme APC- Cnep), reconvertis en logements sociaux, sont squattés depuis près de 18 ans à ce jour. Même les garages qui devaient être vendus sont occupés illégalement. En revanche, le segment de l’habitat rural semble réussir à cette commune.

Celle-ci est même en tête en matière de concrétisation des logements inhérents à cette formule, lancée en 2005. «Plus de 1 800 aides ont été accordées aux citoyens pour réaliser ce type de logement. Leur achèvement est presque total. Nos concitoyens courent tous derrière cette aide, tant ils sont attachés à leurs terres. C’est un fort engouement qui est constaté pour cette formule. De jour en jour, des dizaines de demandes atterrissent sur nos bureaux.

Malheureusement, ces trois dernières années, les quotas arrivent au compte-gouttes, alors que des centaines de demandes sont en attente», indique une source proche de l’APC. Les élus de l’exécutif communal souhaitent que la wilaya leur accorde des quotas conséquents afin de répondre à la forte demande. «Pour fixer la population en zone rurale où elle trouve son compte, l’État doit maintenir cette formule et peut-être même revoir à la hausse les 70 millions d’aide», préconise la même source.

Amar Ouramdane

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