On se met à l’éclairage solaire

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L’élan pour la préservation de l’environnement et de la nature ainsi que la promotion de tout ce qui a trait à l’écologie se poursuit à travers les différents villages de la région de Maâtkas.

Après les nombreuses campagnes de sensibilisation, de nettoyage et de désherbage, notamment, menées, certaines associations ont lancé la réalisation d’un réseau d’éclairage public écologique basé sur les énergies renouvelables, et ce par l’exploitation de l’énergie solaire.

C’est le cas au village Ighil Tekdhivine, où l’association «Agama» a inauguré, ces jours-ci, un réseau d’éclairage écologique, en présence du P/APC et des élus. «Nous ambitionnons dans un proche avenir de substituer ce procédé à celui de l’énergie électrique dans tout le village. Nous avons commencé par les endroits qui ne sont pas couverts en éclairage dans le village et les alentours, mais sa généralisation, en remplacement du procédé classique, ne saurait tarder. Nous avons décidé de faire de notre village un exemple, en matière d’écologie», affirme Hacène Abdelli, président de l’association initiatrice de ce projet.

A préciser qu’en parallèle à cette réalisation, d’autres actions sont également menées par «Agama». «En effet, nous avons entamé la réalisation d’une cascade au milieu du village, entrepris la réhabilitation des sources naturelles, l’installation des bancs et la création de placettes de repos, en plus de la plantation massive d’arbres, la construction de fontaines publiques, au bord du chemin vicinal qui mène à notre village, l’installation de mangeoires et d’abreuvoirs pour les oiseaux pour la protection de la faune de la région.

Sur ce plan, nous avons installé des panneaux interdisant la chasse durant les périodes de reproduction des différentes espèces. Aussi, nous travaillons en étroite collaboration avec l’Association des chasseurs de la région pour atteindre cet objectif. Sans oublier les innombrables volontariats de nettoyage et de désherbage. Nous réfléchissons également à d’autres actions inédites en Kabylie que nous dévoilerons bientôt», ajoute notre interlocuteur. Ce dernier précisera que tout a commencé par le désir de participer au concours du village le plus propre organisé par l’APW. Et de poursuivre : «Mais au fil du temps, les idées foisonnaient dans la tête des jeunes du village, lesquelles nous avons décidé de prendre en compte. Tout le monde met la main à la pâte pour la réalisation de nos nobles objectifs.»

La solidarité a été l’atout majeur et la clé de la réussite du village Ighil Tekdhivine. En témoigne, le financement de toutes ces actions qui provient exclusivement des cotisations des villageois, des dons et de l’apport des émigrés établis, principalement, en France, aux États- Unis et au Canada, où des représentants mandatés s’occupent de la collecte des fonds.

Rabah A.

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