Plus de 2 000 dossiers à traiter

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La demande sociale pour le logement public locatif (LPL) emprunte une courbe ascendante dans la commune d’Oued Ghir. Le dernier décompte fait état de 2 156 dossiers de souscription en instance de traitement. «Les demandes affluentes sans cesse. Il ne se passe plus un jour sans que l’on enregistre de nouveaux dépôts», confie une source des services de la daïra qui se charge de l’enregistrement des demandes. Selon notre source, ces statistiques comptent parmi les plus élevées jamais enregistrées par la commune d’Oued Ghir.

L’exode de la population rurale vers les pôles urbains est l’un des facteurs qui ont boosté la demande, estime-t-on. Il en a résulté un déséquilibre abyssal entre une campagne qui s’est retrouvée pratiquement dépeuplée et une ville surpeuplée à l’excès. C’est le principe même des vases communicants avec son lot de problèmes aigus, dont l’insoluble équation du logement.

Des centaines de familles sont ainsi réduites à croupir dans la promiscuité et la précarité extrême, en s’accrochant à une improbable chance d’étrenner un toit décent. «C’est un black out total qui est imposé à ce dossier de logements. Nous ne savons pas combien de logements sont disponibles, encore moins quand ils seront distribués», lâche dépité un demandeur de logement LPL. «Cela fait des décennies que j’occupe avec ma petite famille une masure menaçant ruine, qui risque de tomber sur nos têtes. Nous endurons les pires souffrances et rien ne dit que nous sortirons de sitôt de cette mélasse», souligne un autre souscripteur du village Ibachiren.

N. M.

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