Près de 10 millions d’estivants sur les plages

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Le défi lancé par les autorités dans la wilaya de Boumerdès d’accueillir plus d’estivants par rapport à l’année écoulée pourrait se concrétiser d’ici la fin de la saison estivale.

En effet, près de 10 millions de vacanciers ont visité, depuis mi-juin, le littoral de l’ex-Rocher noir, d’une longueur de plus de 100 km. Le pic a été enregistré durant le mois de juillet, en raison de la canicule qui a sévi dans tout le pays, accompagnée d’innombrables feux de forêts. L’affluence des estivants dans les plages a également été importante durant les week-ends, avec des visiteurs venus de plusieurs régions du pays, notamment de l’intérieur. Et ce sont les plages du chef-lieu de wilaya qui ont particulièrement attiré les estivants.

Cela s’explique par les aménagements effectués dans ces plages, les moyens mobilisés et la disponibilité des jardins publics. Sept jardins publics sont en effet ouverts aux visiteurs toute l’année et qui deviennent en été de véritables les lieux de prédilection de milliers d’estivants nationaux et internationaux. Ce gisement vert a d’ailleurs permis à la wilaya de participer à un concours de la meilleure ville verte, l’année dernière. Les jardins en question, dont celui du «21 mai 2003», fermé durant plusieurs années, sont aménagés par l’Epic de wilaya, Madivert. Il y a également la forêt de Zemmouri, où un grand espace familial a été aménagé, ce qui a encouragé les citoyens à s’y rendre, de jour comme de nuit.

L’amélioration des conditions de sécurité a aussi grandement contribué à l’affluence des estivants. Et le nombre de ces derniers aurait été beaucoup plus important, si toutes les plages de la région avaient été aménagées et rendues accessibles. La plage Guedouari, dans la commune de Corso, n’est en effet toujours pas aménagée en dépit de l’octroi de deux milliards pour réaliser des travaux d’aménagement. La plage de Mendoura, à Legata, la plus belle et la plus propre dans la région, n’est toujours pas aménagée et les estivants s’y rendent non sans difficultés, en raison de l’absence d’accès.

À Zemmouri, la plage se trouvant près de la forêt est très difficile d’accès, même si elle continue d’attirer de nombreux visiteurs. Les plages de Sablières et de Figuier, également, sont inaccessibles et dépourvues de toute commodité, le vacancier n’y trouvant ni cafétérias, ni restaurants, ni douches, ni vespasiennes. À Dellys, des plages au sable doré sont très difficilement accessibles et ceux qui y parviennent déplorent le manque d’eau. Différents projets de ZET n’ont toujours pas été concrétisés, même si certains ont été inscrits dans les années 90. Seules quelques zones ont été validées par le ministère de Tourisme, mais les investisseurs peinent à lancer leurs projets.

Z Youcef

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