Près de 2 000 bovins vaccinés à Draâ El-Mizan…

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Lancée en octobre dernier, la campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse des bovins en est presque à sa fin.

«Il ne reste que quelques bêtes et les vaccins de rattrapage. Sinon, cette campagne a eu un écho favorable chez les éleveurs», dira, d’emblée, un vétérinaire de cette subdivision qui couvre les communes de Draâ El-Mizan, Frikat et Aïn Zaouia. À noter qu’un engouement est observé chez les agriculteurs de cette région pour la filière élevage, dont une grande partie s’étend sur une vaste plaine.

À la fin du mois de décembre, le nombre de bêtes vaccinées a atteint 1 929 têtes. «Nous avons mis en place tout un programme à ce sujet. Nous avons procédé commune par commune avec la participation de vétérinaires privés. Pour le moment, nous avons recensé 443 bêtes pour Frikat, 915 pour Draâ El-Mizan et 571 bêtes pour Aïn Zaouia», détaillera Saliha Belfadel, en sa qualité de subdivisionnaire, précisant que le nombre de doses de vaccin est suffisant pour couvrir toute la subdivision.

«Nous avons constaté que nos éleveurs n’ont eu aucune réticence par rapport à cela parce qu’ils ont compris le danger que peuvent encourir leurs bêtes s’ils ne sont pas vaccinées», expliquera-t-elle. Par ailleurs, interrogée à propos de la peste des petits ruminants, cette épizootie qui décime de milliers d’agneaux et de moutons ailleurs, elle dira: «Nous n’avons aucun cas ni de PPR ni encore moins de fièvre aphteuse. Toutes les dispositions sont mises en place. Pour le moment, cette maladie n’est pas arrivée dans notre wilaya.

Et j’espère aussi qu’avec l’arrêté du wali, nos bêtes seront plus protégées», estimera notre interlocutrice. Elle rappellera qu’un autre arrêté datant du 27 décembre 2018 complétant celui de juillet 2017 est tombé dans ce sens. «Les marchés à bestiaux sont fermés pour une durée d’un mois. Il est interdit de faire déplacer les bêtes d’un endroit à un autre sauf pour aller vers l’abattoir. Donc, cela est déjà une assurance pour éviter à nos bêtes d’être contaminées», précisera-t-elle.

Dans le même arrêté, il a été demandé aux vétérinaires de la subdivision agricole de mener des campagnes de sensibilisation auprès des praticiens privés. «L’opération est lancée au niveau de notre subdivision. La tâche est confiée à nos vétérinaires qui sensibiliseront leurs collègues du secteur privé sur la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants», conclura Mme Belfadel.

En tout cas, pour le moment, avec toutes ces assurances, les éleveurs n’ont rien à craindre pour leurs bêtes. Tout de même, la vigilance est de mise quand ils se rappellent de l’épizootie de juillet et août 2014.

Amar Ouramdane

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