Sans eau depuis 15 jours

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Les habitants de la cité Akbou, à 2 km à l’Ouest du chef-lieu communal de Tadmaït, sont confrontés à une crise d’eau potable depuis plus de 15 jours, a-t-on appris sur place. S’approvisionner en cette denrée essentielle est devenu un véritable casse-tête dans cette localité, en proie à un stress hydrique chronique. En effet, selon les locataires, l’eau potable manque effroyablement dans cette région. Selon les informations recueillies, le for age à par tir duquel est alimentée la cité Akbou a tari depuis plusieurs jours. Pour pallier cette carence, les services de l’ADE et ceux de l’hydraulique avaient procédé, durant le mois de carême, à la mise en service d’un nouveau puits, dont le forage a été finalisé il y quatre ans de cela.

Cette mesure n’a, cependant, pas mis fin à la crise d’eau. Les résidents en question diront avoir interpellé «plus d’une fois» les responsables de la municipalité de Tadmaït au sujet de l’eau potable qui manque sur les réseaux de distribution. Sans résultat. «Nos robinets sont carrément à sec depuis deux semaines. Pour nous approvisionner en eau potable,

nous sommes contraints de recourir à l’achat de citernes dont le

remplissage nous coûte 1 500 DA.

Les services de l’ADE et ceux de l’hydrauliques nous ont, pourtant, promis à plusieurs reprises de régler le problème, mais sans suite. La pénurie persiste chez nous depuis la mise en se vices du réseau de l’AEP alimentant notre région depuis bien longtemps», signale l’un d’eux. «Nous avons vécu le même cauchemar l’année passée, lors de laquelle notre cité a été privée d’eau pour les mêmes raisons pendant une longue durée. Nous appelons les services concernés à faire le nécessaire pour remédier à cette panne sèche», ajoute Ali Moh Akli, l’un des locataires.

«Cette situation est un véritable calvaire, pire : un supplice. Nous sommes obligés, chaque fois, d’acheter l’eau des citernes qui n’ est pas toujours de bonne qualité», se désole-t-on encore. A signaler, par ailleurs, qu’un château d’eau a été construit au lieu-dit Ighil Amar depuis plus de 5 ans mais sa mise en service ne semble pas avoir été retenue dans l’agenda des services concernés. Encore une fois, les habitants exhortent les pouvoirs publics à agir en urgence en vue de trouver une solution au «calvaire » qu’ils endurent depuis 2003.

Rachid Aissiou

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