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Tizi-Gheniff : 100 ruches au profit des apiculteurs

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L’apiculture est l’une des filières qui intéresse de plus en plus les agriculteurs. Dans le programme du fonds national de soutien au développement agricole, la subdivision agricole, qui couvre les communes de Tizi-Gheniff, M’Kira et Aït Yahia Moussa, 20 fellahs ont bénéficié de subvention pour l’acquisition de ruches. Selon le document définissant ce genre d’aide, une ruche est soutenue à hauteur de 36 000 dinars l’unité. «Nous avons accordé une vingtaine de ruches.

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C’est dire que c’est, au total, une centaine de ruches dont bénéficient nos apiculteurs. Le développement de cette filière est l’un des objectifs du service agricole. En plus de permettre une bonne rentabilité de la filière, les apiculteurs pourront suivre une formation au centre de formation professionnelle et d’apprentissage», informe Hakima Aliouane, subdivisionnaire agricole.

Elle ajoute : «Il est temps que nos apiculteurs apprennent les nouvelles techniques, afin d’obtenir non seulement de meilleurs rendements, mais aussi d’apprendre à développer leurs exploitations en veillant à leurs ruchers». Pour la subdivisionnaire, pour la session de février, il y a eu un engouement visible chez les apiculteurs, qui avaient longtemps sollicité cette formation. Par ailleurs, la même responsable rappellera que la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR) est en cours.

«Des programmes de passage dans les villages ont été affichés partout. Nous avons essayé de faciliter l’opération à nos éleveurs. Le vaccin est gratuit. Eu égard aux ravages qu’a causés cette épizootie sur le cheptel ruminant dans certaines wilayas du pays, les fellahs acceptent la vaccination sans réticences», expliqua-t-elle. Pour cette première campagne, la subdivision agricole a reçu 1 700 doses de vaccin.

«Ce n’est qu’un premier quota. Nous recevrons d’autres doses tant qu’il y aura des bêtes à vacciner. L’État a engagé beaucoup d’argent pour préserver notre cheptel», souligna Hakima Aliouane, notant que cette opération se poursuivra jusqu’au 17 mars. Il faut aussi souligner qu’afin d’éviter la propagation de la maladie, l’arrêté de fermeture des marchés à bestiaux est toujours en vigueur. Pour les autres aides concernant l’arboriculture, notamment le greffage de l’oléastre, elles ont été aussi lancées et de nombreux dossiers ont été réceptionnés par la subdivision.

Amar Ouramdane

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